Le bruit apparaît dans les basses lumières de l’image. Il est plus élevé aux fortes sensibilités et aux temps de pose longs.Le bruit réduit la définition de l’image en la salissant d’un moucheté coloré parasite. On ne peut pas le minimiser lors de la prise de vue. Reste alors à le faire sur l’ordinateur. Il existe des logiciels spécialisés dans la réduction du bruit. L’un d’entre eux, NeatImage (www.neatimage.com), propose une version gratuite. Problème, sur tout pour un débutant : ces applications sont complexes à utiliser et ajoutent du flou à l’image. Le filtre de réduction de bruit de Photoshop estompe lui aussi les détails.Une autre technique astucieuse, empruntée à l’astrophotographie, consiste à assembler trois images identiques du même sujet, prises à la suite (sans bouger, sur trépied), pour les fondre en une seule. Le principe est le suivant : si chaque cliché paraît identique à l’autre, à la loupe, on peut constater que le bruit n’est pas au même endroit car il est dû à un phénomène de surchauffe aléatoire du capteur. La fusion des images par association de calques images à opacité progressive a alors pour effet d’atténuer la seule différence entre les photos : le bruit. Cette technique, certes astucieuse, a aussi ses limites : elle ne s’adapte évidemment qu’aux sujets statiques, demande de tripler au minimum les prises de vues, et réduit également la netteté si par malheur l’appareil a bougé entre deux déclenchements. Une solution à ce troisième problème serait le mode rafale (trois à cinq images d’affilée sans toucher l’appareil), mais il ne fonctionne pas toujours au-delà des 1/30 s, habituellement dépassés en prise de vue nocturne. Le procédé est donc très simple : je prends pour exemple cette vue nocturne déclinée en trois prises à 400 ISO, F:2, 1/2 seconde.
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