Alors que les prix du pot de yaourt et du beurre s’envolent et que notre pouvoir d’achat est en berne, les tarifs des produits informatiques, eux, s’effondrent… Privé de dessert et de tartines, mais pas de high-tech ! Ça tombe bien, j’essaie de me mettre au régime. L’autre jour, Asus, le fabricant trublion, me propose de tester son Eee PC à 299 euros. Et vous me livrez l’écran à ce prix-là ? Le Wi-Fi est vraiment fourni ? La batterie est en option ? Que diable, c’est une caméra cachée ! Dubitatif, je décortique la bête. Un processeur Celeron à 1 GHz, 512 Mo de mémoire vive, 4 Go d’espace de stockage en mémoire flash qui boostent le démarrage de la machine, un écran 7” (17,8 cm), 3 ports USB, 1 sortie vidéo, une webcam… 900 g de technologie discount, le tout ronronnant sous un OS Linux ultrasimple.Vous êtes accro à Windows XP ? Pas d’inquiétude, il est facile d’installer la bête sur ce PC riquiqui. Et le pire, c’est que ça marche fichtrement bien. Web, musique, DivX… Tout fonctionne comme sur un ordi qui coûterait le double ! Alors certes, l’écran trop petit et la mémoire restreinte modèrent quelque peu mon enthousiasme. Mais pour un usage quotidien de l’informatique, cette petite machine signe une véritable rupture. 2008 marque en effet l’arrivée d’une nouvelle ère, celle du PC pas cher que l’on glisse dans un sac pour vérifier ses e-mails sur le pouce, aller sur Facebook et regarder Dailymotion. Bref, l’informatique devient enfin bon marché et, comme le Bifidus, ça fait du bien par où ça passe.
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