Successeur du T1, le DSC-T3 a encore perdu quelques grammes et adopte un écran plus large. Cet élégant boîtier ultraplat fait penser à une fenêtre bordée de quelques boutons, offrant un grand confort de cadrage et d’affichage des images. La finition métal façon lingot d’argent est à la hauteur du prix (élevé) du bijou. Les menus s’avèrent simples et plutôt complets pour cette catégorie d’appareils : on peut par exemple afficher un histogramme pour vérifier l’exposition, choisir parmi trois modes autofocus et faire fonctionner le flash en synchro lente. Les modes d’exposition manuels ne sont pas prévus, mais seraient de toute façon déplacés sur cet appareil. Car la taille de l’objectif étant inversement proportionnelle à celle de l’écran, il ne faut pas espérer de miracle : si le T3 s’en tire tout juste en terme de qualité d’image, c’est grâce à un traitement intégré plutôt efficace, qui donne des couleurs assez justes et un effet de netteté satisfaisant. Mais les aberrations optiques variées, l’étroitesse du champ et le manque de réelle précision des clichés viennent rappeler que la miniaturisation a ses travers. La tenue en main s’en ressent aussi et, comme l’appareil n’est pas très à l’aise en faible lumière (mise au point difficile, bruit, ouverture limitée), l’emploi du flash sera souvent indispensable. Ce dernier étant lui aussi lilliputien, il faudra composer avec sa puissance limitée. On en a rêvé, Sony a fait ce qu’il a pu, et c’est déjà bien.
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