On le croyait disparu… il revient en douce. Abandonné en 2001 par les fabricants de disques durs, le CPRM (Content Protection for Removable Media, système de protection du contenu contre la copie) a depuis été remis au goût du
jour. Depuis 2003, il est utilisé par les fabricants d’enregistreurs de DVD de salon, parmi lesquels JVC, Nec, Sanyo, Sharp, Sony ou encore Toshiba, sans que les consommateurs en aient connaissance. Les effets de ce dispositif ? Empêcher la
copie des DVD gravés avec des enregistreurs DVD de salon. Concrètement, il repose sur un codage des données à partir du numéro de série de l’appareil. Ainsi, lorsque l’on grave un film sur un DVD enregistrable avec ce type d’appareils, les données
sont ‘ marquées ‘ de l’empreinte de la platine. Dès lors, il est impossible de copier le film (l’enregistrement étant considéré comme l’unique copie autorisée) ou de le modifier. Pire : les données
ne sont accessibles qu’avec un appareil compatible CPRM. Résultat, il est parfois impossible de lire sur une platine DVD non compatible ou sur un ordinateur, le DVD gravé avec l’enregistreur du salon. Encore plus fort, certains appareils protègent
également des données qui n’auraient pas à l’être, comme les DVD réalisés avec un caméscope numérique. Un système d’autant plus inadmissible que la mention ‘ compatible CPRM ‘ ne figure quasiment jamais
sur les emballages des produits, et que les fabricants utilisent ce dispositif de façon fantaisiste, certains l’activant, d’autre pas. Difficile donc d’acheter son matériel en connaissance de cause. Méfiance, donc. (lire également
p. 199)
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.