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Dur avec les images

Le concept n’est certes plus novateur, mais prendre en main un caméscope à disque dur JVC est toujours une agréable surprise. Le boîtier minuscule pèse moins…

Le concept n’est certes plus novateur, mais prendre en main un caméscope à disque dur JVC est toujours une agréable surprise. Le boîtier minuscule pèse moins d’un demi-kilo. De fait, on l’oublierait ‘ presque ‘ au fond d’une grande poche et l’Everio GZ-MG77e devient rapidement le compagnon idéal pour les visites touristiques ou le reportage. Outre sa compacité, l’intérêt du dernier JVC réside dans l’intégration d’un disque dur de 30 Go qui permet d’enregistrer de 7 à 37 heures (oui, 37 !) de vidéo sans interruption selon la qualité de compression. Vous pouvez donc d’ores et déjà oublier les changements de cassettes ou de DVD toutes les heures ou toutes les demi-heures. Des opérations fastidieuses et qui imposent une certaine rigueur (il faut prévoir un lot de cassettes DV ou de DVD lors de chaque déplacement) dans les préparatifs. Attention, si le disque dur a une capacité importante de stockage, les batteries, elles, ont toujours une autonomie aussi faible. Prévoyez un jeu d’accumulateurs chargés pour ne pas être pris au dépourvu lors de vos voyages (les batteries se chargent sur le caméscope). L’utilisation du JVC est grandement facilitée par la présence d’un joystick sur la droite de l’écran. Celui-ci permet d’accéder rapidement à la plupart des réglages courants (balance des blancs, exposition, vitesse d’obturation, mise au point), même si les menus sont parfois trop alambiqués. Les plus pointilleux remarqueront l’absence de sabot de fixation pour accessoires.Impossible donc de monter un micro ou une torche en option : il faudra se contenter des lentilles de conversion grand-angle ou télé. La qualité d’image assez médiocre était le principal reproche fait à la précédente gamme de JVC. Si le GZ-MG77e améliore sensiblement les résultats, les images délivrées par ce caméscope ne sont pas exemptes de problème. La colorimétrie est assez fidèle, mais les vidéos souffrent d’un manque de précision (comparées à celles du Hitachi DZ-GX3300 ou au Panasonic DCR-D300, dont le prix est le même) et d’une dynamique très limitée. En basse lumière, peu de surprise. Comme tous les caméscopes grand public actuels, le GZ-MG77e est peu sensible. Les images sont donc assez sombres, mais peu bruitées.

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Renaud Labracherie