Les maisons de disques multiplient les accusations et attaques contre l’échange de musique sur Internet. Aux Etats-Unis, l’Association américaine de l’industrie du disque (RIAA) a sorti l’artillerie lourde. Outre les 1 600 assignations déjà envoyées depuis le début de l’été, elle a encore déposé quelque 261 plaintes contre des internautes accusés d’avoir diffusé, via des réseaux d’échange du type Kazaa, au moins 1 000 fichiers musicaux téléchargés sur Internet.Mais l’ampleur de la man?”uvre est essentiellement médiatique. Ainsi, à peine les tribunaux étaient-ils saisis que, déjà, l’association programmait une amnistie. Elle concernerait les personnes qui ont reconnu avoir partagé illégalement de la musique en ligne, en échange de leurs aveux et de leur engagement à effacer de leurs ordinateurs les éléments téléchargés. De son côté, Vivendi Universal tente d’amadouer les utilisateurs en baissant de 30 % le prix de ses CD-Audio vendus sur le seul sol américain, à compter du 1er octobre.En France, où les ventes de disques ont chuté de 9 % au premier semestre 2003, le Syndicat national de lédition phonographique (Snep) préférait en appeler à une baisse de la TVA pour endiguer la crise
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