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Du caviar pour les amateurs

Premiere Elements est à Premiere ce que Photoshop Elements est à Photoshop : la déclinaison ‘ grand public ‘ d’un programme professionnel. Destiné aux amateurs avertis,…

Premiere Elements est à Premiere ce que Photoshop Elements est à Photoshop : la déclinaison ‘ grand public ‘ d’un programme professionnel. Destiné aux amateurs avertis, Premiere
Elements 2.0 propose ainsi des outils de montage vidéo puissants et variés, mais néanmoins faciles à utiliser. Dans cette nouvelle version, l’acquisition vidéo a été simplifiée au maximum. Ainsi, quelle que soit la source (caméscope, téléphone
mobile, DVD non protégé, appareil photo…) ou le format (DV par FireWire ou USB, MPeg4, Avi, 3GP, etc. ), il suffit de cliquer sur une icône pour démarrer l’importation des séquences vidéo qui, détectées automatiquement, prennent place
directement sur le banc de montage. De même, le programme s’occupe de supprimer automatiquement au moment de l’acquisition les raccords qui surviennent lorsque l’on recale la bande-vidéo sur le caméscope après avoir contrôlé la séquence filmée. Dès
cet instant, les utilisateurs les plus pressés peuvent lancer la gravure du film sur un CD ou un DVD sans autre manipulation. Le logiciel crée même un menu de DVD !Mais compte tenu des possibilités de montage qu’offre cette version, il serait bien dommage de passer à côté. Adobe a repensé l’interface pour la rendre complètement malléable. Ainsi, lorsque l’on déplace, ou que l’on modifie la
taille d’une fenêtre, les autres s’adaptent automatiquement afin de rester lisibles et exploitables. Finies les manipulations laborieuses pour organiser son espace de travail ! Le banc de montage s’avère tout aussi convivial. Par exemple, si
l’on supprime ou déplace une séquence vidéo, le vide est automatiquement comblé par les séquences suivantes. Et si l’on corrige la luminosité, le contraste ou la colorimétrie d’une image, la modification est appliquée à toute la séquence. Idem pour
les pistes audio (Premiere Elements 2.0 en gère jusqu’à 99). Des effets spectaculaires, comme les ralentis ou accélérations de tempo (audio ou vidéo) s’effectuent précisément, juste en déplaçant un curseur. Le banc de montage peut accueillir aussi
bien des séquences vidéo que des images fixes sous la forme de diaporama. Détail appréciable, une fonction redresse les images cadrées à la verticale ?” par exemple, les portraits que l’on prend en tournant l’appareil photo.Premiere Elements 2.0 dispose d’une riche collection de transitions modifiables à volonté. Une fenêtre de prévisualisation permet désormais de juger de leur effet avant application. Là encore, tout fonctionne par glisser-déposer, les
séquences déjà en place se décalant automatiquement. Le menu des titres a également été amélioré. Ainsi, une fois le texte saisi, on fait défiler les polices de caractères d’un simple clic, directement dans la fenêtre principale. Le gain de temps
est indéniable. Le module de création de menus de DVD constitue l’un des points forts du logiciel, de nombreux modèles ?” modifiables par l’utilisateur ?”, étant proposés. Pour créer des chapitres, rien de plus simple : il suffit de
sélectionner une image parmi les séquences présentes sur le banc de montage et d’y appliquer un signet. Une petite fenêtre apparaît alors dans le menu du DVD. Il est possible de l’animer, en faisant défiler en boucle une partie de la séquence, pour
un résultat digne des DVD commerciaux. Au final, cette deuxième mouture ne mérite que des éloges. Dommage qu’elle soit si gourmande en mémoire vive…

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Philippe Fontaine