Le coeur du débat sur le piratage et sur la loi sur les droits d’auteur a pour origine les moyens technologiques mis à disposition de tout un chacun par l’industrie. Sans Internet, sans les logiciels permettant de
transmettre des fichiers entre internautes, sans les micro-ordinateurs, sans les graveurs de CD et de DVD, sans les logiciels de conversion et de copie de fichiers musicaux et sans les baladeurs numériques, le piratage à grande échelle
n’existerait pas.Question : comment expliquer à l’acheteur d’un baladeur dont le fabricant vante la capacité à contenir des milliers de morceaux, qu’il doit se contenter d’y mettre ?” au titre de la copie privée
?” les quelques dizaines de CD-Audio qu’il possède et les titres achetés en ligne 1 euro pièce ? En clair, les maisons de disques et les auteurs qui les soutiennent, n’auraient-ils pas dû, en premier lieu, engager des
poursuites contre les fabricants d” armes ‘ technologiques, notamment celles permettant d’échanger, de stocker et d’exploiter de gros fichiers ?Tiens, c’est pile notre sujet de couverture ! Nous vous y expliquons les différents moyens d’envoyer à vos amis, non pas des contenus illégaux, mais les photos et vidéos numériques que vos appareils actuels
produisent : des fichiers énormes, pas des imagettes ultracompressées.* rédacteur en chef
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