- Plein de super-lots à gagner
- Drôles de rêves
29 avril 2008 : cabinet du Docteur Clic-clic– Bonjour Docteur, je viens vous voir à cause du concours de Micro Hebdo. Il me rend fou ! Et demain, c’est le dernier jour pour envoyer le bulletin-réponse.- Détendez-vous, vous avez l’air bien agité. Expliquez-moi tout calmement.- Je suis nerveux à cause de curieux rêves que j’ai faits cette nuit. Je suis sûr qu’ils peuvent m’aider à trouver la réponse !- Allongez-vous bien confortablement. Je vous écoute.- Tout commence par une étrange vision. J’aperçois cinq hommes habillés en prisonniers, placés côte à côte, du plus grand au plus petit. Chacun tient à bout de bras un panneau avec un symbole inscrit dessus. En y réfléchissant, je pense que les symboles représentent des chiffres, mais je n’en suis pas certain ; de gauche à droite, je lis un trois, un cinq, un neuf, un zéro et un huit. A moins qu’il ne s’agisse d’un mélange de lettres, ce qui donnerait 3S9oB. Du charabia… Ah, j’allais oublier un détail important : ils scandent en ch?”ur ‘ Mettez-nous dans la même cellule ‘.Encore plus étrange. Je poursuis ma promenade. La rue est déserte. Une voiture, dont je ne saurais pas reconnaître la marque et encore moins le modèle, se trouve garée à quelques mètres devant moi. Machinalement, je lis la plaque d’immatriculation : 2703, puis des lettres incompréhensibles qui défilent à toute allure. Je dépasse l’auto de quelques mètres. C’est alors que j’entends derrière moi des bruits de pas rapides accompagnés d’un grognement animalier. Je me retourne. J’hallucine !Un Chinois tient un tigre en laisse. L’homme ouvre la portière arrière de l’auto ; le tigre s’installe ; le Chinois prend le volant et démarre. Arrivé à ma hauteur, il ouvre la vitre et m’interpelle en ricanant : ‘ Bonne année ! ‘. Sans me laisser répondre, il repart. J’ai le temps d’apercevoir des animaux en peluche jetés sur le siège du passager : un serpent, un singe peut-être…- Hum ! Intéressant. En tout cas, vous paraissez plus calme.- Alors je continue. Je grelotte de froid sur la passerelle d’un immense paquebot. Soudain, j’aperçois un iceberg. Il paraît immense. Puis j’entends un bruit sourd. Impossible de vous raconter la suite, tout devient confus : des gens hurlent autour de moi et j’ai les pieds engourdis par l’eau glacée.Quelques heures passent qui semblent interminables. Je lève la tête vers le ciel bleu. Un gigantesque anneau rouge apparaît, traversé par une main qui tient un globe terrestre. Peut-être est-ce la main de Dieu ? Et le rêve s’achève.- Je note. Vous pouvez continuer…- Cette fois, c’est pire, vous allez voir. La foule poursuit un homme. Il court à grandes enjambées, évite une charrette qui barre la ruelle et se précipite sur moi. Je le dévisage : sa chevelure est défaite, ses yeux sont exorbités de frayeur. Il a juste le temps de glisser un petit paquet dans ma poche avant de s’évanouir dans mes bras. La foule nous encercle et crie : ‘ Fabre d’Eglantine, à la guillotine, à la guillotine ! ‘. Trois costauds emportent le corps inanimé.Une fois seul, j’ouvre délicatement le paquet. Il contient une feuille d’aubépine portant une petite inscription ‘ Parc Floréal ‘ ainsi qu’une miniature d’automobile. Je jurerais qu’il s’agit d’un modèle Peugeot. Voilà, Docteur, j’ai fini.- Bien, bien. Je pense qu’on va laisser Freud de côté. En réécoutant l’enregistrement de votre récit, vous allez certainement découvrir la solution. Moi, je l’ai trouvée !
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