C’est machinal. Une conversation monotone au téléphone ou une réunion qui s’éternise déclenchent chez moi une irrésistible envie de gribouiller. Généralement, ce sont des plantes grimpantes, des motifs de rinceaux pour les puristes, qui s’emparent peu à peu de la première page blanche à portée de main. Cette manie ne date pas d’hier, à l’école, mais surtout à la fac, mes cours d’histoire de l’art étaient tous enjolivés de croquis. Mais attention, il ne s’agissait pas à l’époque de tromper un quelconque ennui, mais plutôt de tenter de mémoriser les ?”uvres étudiées. Ainsi, au détour de mes notes sur l’art grec, se cachaient des façades de temples ou de beaux éphèbes ! J’ai trouvé un blog, malheureusement plus mis à jour, qui met à l’honneur ces croquis faits à la va-vite. Certes, on trouve plus couramment des personnages inspirés de mangas que des statues grecques. Le coup de crayon est plus ou moins habile selon les auteurs, mais leur spontanéité me touche. Et j’aime deviner, grâce aux bribes de notes, lors de quels cours ils ont été dessinés. Une chose m’étonne : je nai pas trouvé de caricature de professeurs.www.coupdcrayon.com
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