Les virus de type ver ceux qui se répandent par la messagerie électronique sous forme de pièces jointes sont en voie de disparition. D’abord, parce que selon une étude d’une société spécialisée dans la sécurité informatique, près
de 70 % des créateurs de logiciels malicieux se consacreraient désormais à l’écriture de spywares (ces espions qui se chargent discrètement avec des pages Web, par exemple). Ensuite, parce que les auteurs de virus adoptent de nouvelles
techniques d’infection. Surfant sur la mode des blogs, certains cachent ainsi leurs créations malfaisantes dans des carnets de bord en ligne. D’autres spéculent sur les fautes de frappe des internautes : ils réservent des noms de domaine
proches de ceux de sites connus (googkle.com par exemple) et y installent des pages contaminées. On voit même des virus se répandre via les réseaux P2P : ainsi Nopir se fait passer pour un logiciel de copie
de DVD, mais une fois téléchargé, il tente de détruire tous les fichiers MP3 présents sur le disque dur, téléchargés illégalement ou non. Et comme si ces nouvelles menaces ne suffisaient pas, les dispositifs de protection se mettent à dérailler.
Ainsi, les utilisateurs d’Office Scan, antivirus de Trend Micro, ont vu récemment leur PC gravement endommagé après avoir téléchargé une mise à jour de leur logiciel. Bien que ne s’estimant pas responsable au départ, l’éditeur a finalement accepté,
sous la pression de ses clients, de rembourser les coûts engendrés par les réparations. Si le remède devient pire que le mal…
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