Sans rivaliser avec de véritables systèmes hi-fi, certains kits d’enceintes haut de gamme délivrent un son stéréo de belle qualité. De quoi écouter de la musique dans de bonnes conditions sur un ordinateur.
On le sait, l’ordinateur remplace désormais la chaîne hi-fi chez bon nombre d’utilisateurs qui écoutent de la musique en travaillant, en surfant ou même en tchatant. Et si l’on peut sans problème se contenter des petites enceintes de bureau livrées en standard avec le PC pour entendre les alertes système ou les bandes-son des vidéos diffusées sur le Web, il faut absolument s’équiper d’un système audio digne de ce nom quand on veut réellement profiter d’un album, fut-il au format MP3.La solution la plus simple, quand on ne veut pas – ou quand on ne peut pas – relier directement l’ordinateur à un ampli et des enceintes hi-fi, c’est d’opter pour un kit amplifié conçu pour l’informatique, comme on en trouve dans les rayons spécialisés. Bien entendu, il ne faut pas attendre de miracle de ce type de produit ; comme nous l’avions déjà souligné lors de notre précédent comparatif (voir l’Oi n?’180, p. 112), la plupart de ces kits ne peuvent prétendre à une quelconque fidélité – pas même basse… -, quoi qu’en disent leurs constructeurs, toujours très laudatifs dans leurs discours commerciaux…Toutefois -et c’est la bonne surprise de ce comparatif -, dès que l’on quitte les tarifs les plus bas pour monter en gamme, on trouve des modèles qui, sans rivaliser avec des systèmes audiophiles, permettent réellement d’écouter de la musique dans de bonnes conditions sur un ordinateur. Et sans pour autant avoir à casser sa tirelire. Ainsi, bien qu’il soit officiellement vendu 170 euros, le modèle qui a séduit notre jury d’écoute s’affiche à quelque 120 euros dans les boutiques spécialisées et chez les cybermarchands, ce qui reste très raisonnable en regard d’un équipement hi-fi traditionnel… Du point de vue technique, deux familles de kits se partagent le marché de la stéréo – les ensembles multicanaux ne présentent d’intérêt que pour le jeu et le home cinéma : d’un côté, les systèmes de type 2.1, composés d’un caisson central chargé de reproduire les graves – et d’héberger la partie amplification ?” et d’une paire de petites enceintes (appelées satellites) consacrées au reste du spectre sonore, à savoir les médiums et les aigus ; de l’autre, les paires d’enceintes classiques, sans caisson de graves, désormais estampillés 2.0, pour rester dans le ton.Les avantages de l’une et l’autre formule sont à la fois d’ordre pratique et acoustique. Les kits 2.1 sont plus encombrants et un peu plus compliqués à installer que les 2.0, bien plus simples à disposer dans un bureau. Mais, grâce à leur caisson, ils savent reproduire des fréquences plus basses que les enceintes traditionnelles, ces dernières étant intrinsèquement handicapées par leurs dimensions réduites qui interdisent l’emploi d’un boomer de fort diamètre, condition sine qua non pour générer de vrais graves.Toutefois, même si certains genres musicaux en usent abondamment – parfois en exagérant… -, le grave ne fait pas tout. Et il est largement préférable d’avoir une réponse en fréquences amputée dans les basses mais régulière que d’avoir à subir des tremblements de terre. En outre, on peut aisément se passer des extrêmes (graves et aigus) tant que le médium est correctement reproduit puisque c’est dans ce registre que se situe la voix humaine à laquelle notre oreille est naturellement la plus sensible. Du coup, un système ayant une bande passante réduite mais des médiums corrects s’avère souvent bien plus agréable – et bien plus ‘ musical ‘ – qu’un kit à réponse large mais irrégulière…
Le son en images La bande passante d’un kit d’enceintes se traduit graphiquement par une courbe de réponse en fréquences avec, en abscisse, les fréquences (en Hertz) sur une échelle logarithmique, et en ordonnée, le niveau sonore (en décibels SPL) sur une échelle linéaire. Pour une reproduction sonore aussi fidèle que possible, elle doit couvrir le spectre audible par l’oreille humaine (qui s’étend, dans le meilleur des cas, de 20 à 20 000 Hz) et, surtout présenter peu d’irrégularités, les ‘ creux ‘ et les ‘ bosses ‘ se traduisant respectivement par des atténuations et des accentuations de fréquences.
En théorie, un système de reproduction sonore doit restituer une onde acoustique (un son) similaire dans sa forme au signal audio qu’il reçoit. En pratique, il le déforme toujours un peu, en introduisant ce que l’on appelle une distorsion harmonique (ce qui ajoute des fréquences parasites au signal). Mesurable par un taux de distorsion, ce phénomène se visualise à l’aide d’un oscilloscope. Comme on le voit sur l’écran ci-dessus, il peut y avoir une différence énorme entre le signal d’origine (la sinusoïde propre, en bleu) et le son en sortie (la courbe biscornue, en jaune).
Glossaire Haut-parleur spécialisé dans la reproduction des fréquences basses (les graves). Plus un boomer est grand, plus il génère de graves.
Haut-parleur spécialisé dans la reproduction des fréquences hautes (les aigus). Les tweeters les plus utilisés en hi-fi sont à dôme ou à cône.
Unité de mesure de pression acoustique, c’est-à-dire de niveau sonore (SPL étant l’acronyme de Sound Pressure Level ).
Ce qui est important La seule chose qui compte sur des enceintes, amplifiées ou pas, c’est leur rendu sonore, qui doit être le plus fidèle possible au signal audio. Cela implique une bande passante large (si possible de 20 à 20 000 Hz) et, surtout, très régulière, mais également un faible taux de distorsion. Des qualités qui s’évaluent avec des mesures physiques et, plus encore, avec une écoute attentive, l’oreille humaine restant un instrument inégalé dans ce domaine.
Oubliez les watts annoncés par les fabricants : ils ne correspondent qu’à la puissance électrique délivrée par l’amplificateur intégré dans le caisson de grave, ou dans l’une des enceintes. Le niveau sonore maximal que délivrent des enceintes dépend surtout du rendement des haut-parleurs et se mesure en dB SPL, une donnée qui figure rarement dans les documentations. 90 dB SPL suffisent pour une écoute musicale à haut volume.
Rien de plus pénible que de devoir se glisser sous le bureau pour tourner des potentiomètres situés sur le caisson ! Pour éviter les contorsions et ajuster facilement le volume sonore ou le timbre à n’importe quel moment, il faut que les boutons soient accessibles facilement : au pire, sur l’un des satellites ; au mieux, sur une télécommande (même filaire), plus pratique à disposer sur un plan de travail et à conserver à portée de main.
Si l’installation d’un kit 2.0 ou 2.1 pose moins de problèmes que celle d’un système 5.1, il faut veiller à disposer de câbles assez longs afin de pouvoir placer les enceintes à l’endroit que l’on souhaite sur le bureau (l’idéal étant de les poser de part et d’autre de d’écran en les écartant d’un mètre environ, pour une bonne image stéréo). Attention donc aux câbles trop courts, surtout quand il n’est pas possible de les changer…
Comment nous avons testé Les mesures de bande passante et de niveau sonore maximal ont été réalisées, dans une pièce spéciale traitée acoustiquement, à l’aide d’un microphone Audix TR-40 placé à un mètre des enceintes et d’un préamplificateur Symetrix 302 relié à un oscilloscope Tektronix TDS 3034B. Les informations ont été recueillies, analysées et traitées sur un PC avec les logiciels Wavestar et TekXL de Tektronix.
Un jury composé de journalistes et d’ingénieurs a évalué la qualité de restitution, dans une pièce traitée acoustiquement, sur une série d’extraits musicaux de différents styles (jazz, rock, chanson, classique, etc. ) choisis pour leurs caractéristiques techniques (qualité d’enregistrement, mise en avant des voix ou de certains instruments, détails dans des registres précis…). Chaque passage était écouté alternativement sur le kit testé et sur un système hi-fi de milieu de gamme servant de référence (ampli Denon et enceintes Jamo).
Les choix de l’Ordinateur Individuel Altec Lansing MX5021 : un excellent compromis
S’il n’égale pas le remarquable Z-2300 de Logitech en terme de rendu sonore, le MX5021 d’Altec Lansing représente un excellent compromis entre fonctionnalités et qualité. Très bien équipé, avec ses deux télécommandes, il produit un son bien équilibré et vraiment musical. Son prix : 150 euros.
Logitech Z-2300 : leçon de son
Le Z-2300 est le seul modèle qui s’approche de la haute-fidélité, comme l’a souligné notre jury d’écoute, qui l’a apprécié… Et il peut produire des hauts niveaux acoustiques sans trop de distorsion. Moins complet que le MX5021 d’Altec Lansing, il est un peu plus cher (170 euros), mais on peut le trouver à un prix moins élevé.
Logitech Z-10 : tout en douceur
Plus cher que certains kits 2.1 (il est vendu 150 euros), ce modèle 2.0 joue la carte de l’élégance avec ses façades vitrées du plus bel effet et ses commandes tactiles. Et s’il manque de graves profonds, il produit un son très agréable. Un bon choix pour écouter de la musique en douceur.
A notre avis : Ne baissez pas le volume ! N’en déplaise aux constructeurs, aucune des données chiffrées figurant sur les modes d’emploi et les documents techniques ne permet de préjuger de la qualité sonore réelle d’un système d’enceintes. A plus forte raison dans le monde des périphériques ‘ multimédias ‘ où les appellations superlatives à grand renfort de jargon ‘ nouvelles technologies ‘ ne servent souvent qu’à masquer la misère… A défaut de pouvoir réaliser de véritables écoutes comparatives avec une méthodologie rigoureuse ?” le seul moyen d’entendre des différences quand on n’a pas l’oreille exercée ?”, on peut quand même facilement évaluer un kit d’enceintes : il suffit de l’écouter à niveau relativement élevé (pas à fond quand même !) sur une musique dynamique et riche. Si, au bout de dix minutes, vous avez envie de baisser le volume, c’est que le système sature (distorsion harmonique), donc qu’il n’est pas fidèle et qu’il s’avérera vite fatigant à l’usage…
Kits 2.1 : MX5021 – Altec Lansing : un excellent compromis Il n’égale pas le remarquable Z-2300 de Logitech en terme de rendu sonore, mais le MX5021 d’Altec Lansing représente un excellent compromis entre fonctionnalités et qualité. Il profite ainsi de deux télécommandes (une filaire classique et une sans fil), très complètes (avec un réglage d’aigus, ce qui est rare). Il utilise, pour relier les satellites, des câbles d’enceintes tout à fait standards (des fils à extrémités dénudées), ce qui permet de les changer très facilement, pour améliorer la liaison électrique ou les adapter à la longueur nécessaire. Surtout, il produit un son musical remarquablement équilibré, avec un aigu particulièrement fin, un médium clair – idéal pour la reproduction des voix -, et un grave plaisant quoiqu’un peu gonflé, le tout avec une bonne réserve de puissance avant la saturation. Bref, un excellent choix, malgré le côté très plastique des satellites…
Points forts
Très bonne qualité sonore Télécommandes avec et sans fil très complètes Longueur et type des câbles fournis
Point faible
Satellites en plastique
Prix
150 euros
Kits 2.1 : Z-4 – Logitech : bonne surprise Testé avec la même méthodologie (mesures et écoutes) dans notre précédent comparatif (voir l’Oi n?’180), le Z-4 nous avait déçus à cause de son rendu sonore déséquilibré. A-t-il fait l’objet d’améliorations depuis ? On serait tenté de le croire car, cette fois, ce modèle nous a agréablement surpris par son équilibre, avec notamment un beau médium, doux et clair, et malgré un grave encore un peu confus. Compte tenu de sa jolie finition, de son équipement très correct, de sa puissance suffisante et, surtout, de son prix réel (on le trouve à 70 euros en boutique…), il représente même un bon choix pour celui qui cherche la qualité sans se ruiner.
Points forts
Bon rapport qualité/prix Télécommande complète Design agréable
Point faible
Grave un peu confus
Prix
100 euros
Kits 2.1 : VS4221 – Altec Lansing : dur à régler Principal atout de ce modèle – qui se distingue aussi par le design original de ses satellites -, sa télécommande sans fil qui contrôle tout, y compris la mise en marche ! Un atout un peu gâché par le fait que les réglages se font uniquement avec les touches + et –, sans aucune indication visuelle. Sur le plan sonore, une fois les graves et les aigus correctement ajustés – opération pénible mais indispensable, tant les réglages par défaut sont mauvais ! -, le résultat est correct, malgré un manque de bas médium, des aigus assez durs et un grave un peu gonflé.
Point fort
Télécommande sans fil
Points faibles
Pas d’indication visuelle des réglages Aigus assez durs Grave gonflé
Prix
100 euros
Kits 2.1 : XPS 2.160 – Hercules : trop agressif S’il profite d’un design sobre et original, avec ses satellites cylindriques, ce kit à petit prix ne nous a pas convaincus : outre un manque de bas médium, nous avons noté une nette tendance à la saturation, aussi bien dans les graves que dans les aigus, assez agressifs. Dommage aussi que la télécommande se limite au réglage du volume, celui des graves s’effectuant sur le caisson…
Points forts
Connexions par prises RCA Prix
Points faibles
Saturation sensible Manque de bas médium Réglage des graves sur le caisson
Prix
70 euros
Kits 2.1 : I-Trigue 3220 – Creative : un peu creux Malgré sa conception sérieuse (les satellites ont un vrai tweeter et un haut-parleur de médium) et ses mesures correctes, ce kit ne brille pas par sa qualité sonore : la saturation se manifeste rapidement et le manque de bas médium se fait sentir, sur les voix comme sur les instruments. Mais, à ce prix, il reste intéressant.
Points forts
Rapport performances/prix Télécommande complète
Points faibles
Saturation sensible Manque de bas médium Pas d’entrée auxiliaire
Prix
70 euros
Kits 2.1 : Z-2300 – Logitech : leçon de son Autant le dire clairement : le Z-2300 domine ce comparatif sur le plan de la qualité sonore. C’est le seul modèle qui s’approche de la haute fidélité, comme l’a souligné notre jury d’écoute, qui l’a beaucoup apprécié en lui accordant une note à peine inférieure à celle attribuée à nos enceintes de référence… Certes, les graves manquent encore un peu de netteté, mais le rendu est vraiment très musical, en particulier sur les voix, très bien restituées. Et le Z-2300 est capable de produire de hauts niveaux acoustiques sans trop de distorsion. Toutefois, si sa télécommande est complète, on regrette que Logitech n’ait pas prévu une entrée audio auxiliaire, pour brancher directement un baladeur par exemple, et que les câbles de liaison, un peu trop courts, ne soient pas standards ; il faut une rallonge avec des prises RCA mâle et RCA femelle difficiles à trouver… A noter que ce kit se trouve en boutique à un prix bien inférieur au tarif officiel.
Points forts
Excellente qualité sonore Haute puissance acoustique Télécommande complète
Points faibles
Pas d’entrée auxiliaire Câbles non standard
Prix
170 euros
Kits 2.1 : ProMedia GMX A 2.1 – Klipsch : goût de luxe Difficile de rester indifférent au design sphérique de ce kit Klipsch : on aime… ou pas ! La qualité de conception est toutefois au rendez-vous, les satellites profitant d’un tweeter et d’un vrai haut-parleur de médium. On apprécie aussi la télécommande complète, qui rassemble tous les réglages, et la très grande longueur des câbles, qui facilite le placement des éléments (mais pas leur branchement, les fils étant mal différenciés). Comme souvent chez Klipsch, le rendu sonore global est de haute tenue, avec un aigu très détaillé et un grave propre, malgré un creux dans le bas médium. Bref, un bilan très positif, mais qui ne justifie pas un tarif aussi élitiste…
Points forts
Bonne qualité sonore générale Longueur des câbles Réglages sur la télécommande
Points faibles
Prix trop élevé Mauvais repérage des câbles
Prix
200 euros
Kits 2.1 : FX6021 – Altec Lansing : vraiment haut de gamme Impossible de ne pas remarquer le FX6021 sur un bureau : ses immenses satellites inclinés sont équipés, chacun, de six petits haut-parleurs identiques protégés par une grille ! Le résultat de cette étonnante combinaison est très musical, avec un aigu fin, sans dureté, et un médium précis. Seul le grave légèrement gonflé ternit un peu le bel équilibre de ce kit haut de gamme, accompagné en standard de deux télécommandes (avec et sans fil). Dommage que le tarif soit à l’image des grandes colonnes et de leurs très longs câbles de liaison…
Points forts
Bonne qualité sonore générale Télécommandes avec et sans fil Longueur des câbles fournis Design flatteur
Point faible
Prix trop élevé
Prix
200 euros
Kits 2.1 : I-Trigue 3800 – Creative : élégance sage Créative a apporté un soin évident à ce kit en le dotant d’un design élégant, de bonnes possibilités de branchement (entrées audio auxiliaires sur le caisson et sur une télécommande) et, luxe suprême, de deux télécommandes dont une sans fil ! Dommage que le son soit terne, avec des aigus un peu étouffés et des graves pas très nets…
Points forts
Télécommandes avec et sans fil Richesse des connexions Design soigné
Point faible
Rendu sonore un peu terne
Prix
150 euros
Kits 2.1 : SPA9300 – Philips : chaleureux Vendu à un tarif raisonnable, ce kit signé Philips ne démérite pas. Profitant d’une bande passante très étendue et bien régulière, il délivre un son de belle tenue, avec des graves ronds et puissants ?” une qualité qu’il doit notamment à son énorme bloc d’alimentation externe. Il pèche toutefois par son ergonomie : sa télécommande (filaire) ne donne accès qu’au volume et il faut se pencher sur le caisson pour régler les basses…
Points forts
Bonne qualité sonore Entrée auxiliaire sur la télécommande
Points faibles
Réglage des graves sur le caisson Adaptateur secteur encombrant
Prix
100 euros
Kits 2.0 : Z-10 – Logitech : tout en douceur Nettement plus cher que ses concurrents (et même que la plupart des kits 2.1 !), ce modèle se distingue d’abord par son design résolument luxueux, avec des enceintes aux façades vitrées du plus bel effet. A l’instar de certains baladeurs, les commandes sont toutes tactiles – et parfois capricieuses… -, les informations s’affichant sur un superbe écran orangé qui ajoute encore une touche d’élégance à l’ensemble. Le Z-10 se singularise aussi sur le plan technique, puisqu’il est surtout conçu pour être branché en USB sur l’ordinateur – une entrée stéréo analogique classique est aussi disponible ?”, et contrôlé directement par un logiciel proposant diverses fonctions (affichage du nom du morceau, écoute de webradios, etc. ). Mais c’est sur le plan sonore que ce kit se différencie le plus de ses concurrents, puisque c’est le seul qui délivre un son correct. Malgré des mesures mitigées et un manque évident de graves (logique compte tenu de la taille des haut-parleurs), nous avons apprécié son rendu doux, très musical, avec un aigu très détaillé et un médium doux. Un modèle parfaitement adapté à une écoute de proximité, devant un bel écran plat par exemple…
Points forts
Son bien équilibré, avec de beaux aigus Design très élégant Affichage d’informations Interface USB Alimentation intégrée dans une enceinte
Points faibles
Prix assez élevé Longueur de câble entre les enceintes Pas de télécommande
Prix
150 euros
Kits 2.0 : ProMedia Ultra 2.0 – Klipsch : juste acceptable… En dépit de ses performances techniques très modestes (niveau acoustique avant saturation assez faible, bande passante très limitée dans le grave), ce petit kit produit un son acceptable à l’oreille, notamment dans l’aigu, même si le grave sature assez vite. Il y a toutefois bien mieux pour le même tarif…
Point fort
Rendu des aigus
Points faibles
Manque de graves Pas de télécommande Câble entre enceintes un peu court Prix trop élevé
Prix
110 euros
Kits 2.0 : MX5020 – Altec Lansing : rien à sauver Seule réelle qualité de ce kit 2.0 : la bonne longueur du câble entre les deux enceintes, qui atteint 2,5 m. Pour le reste, le bilan est plus que médiocre : le rendu sonore est totalement déséquilibré, avec un manque flagrant de graves, un médium agressif et des aigus nasillards, beaucoup trop en avant. Même à ce prix relativement bas, on trouve beaucoup mieux… ailleurs !
Point fort
Longueur de câble entre les deux enceintes
Points faibles
Son désagréable et très déséquilibré Pas de télécommande
Prix
70 euros
Kits 2.0 : GigaWorks T20 – Creative : trop chargé en aigus Le GigaWorks T20 ne manque pas d’attrait, Creative en ayant visiblement soigné la conception, comme en témoignent les deux jolis haut-parleurs que l’on découvre lorsque l’on retire le cache de protection. Las ! le bilan sonore n’est guère convaincant. A l’écoute comme aux mesures, le déséquilibre en fréquences est flagrant, tout comme la saturation qui se manifeste dès que l’on pousse un peu le volume. Résultat, un manque cruel de graves et des aigus perçants, qui fatiguent vite l’oreille. On peut corriger légèrement l’ensemble avec les réglages d’égalisation, mais pas de miracle…
Point fort
Design soigné
Points faibles
Son très déséquilibré, sans graves avec trop d’aigus Pas de télécommande
Prix
100 euros
Kits 2.0 : Companion 2 – Bose : sans attrait Malgré sa réputation, Bose ne brille pas vraiment avec ce kit 2.0 aux performances assez médiocres. Particulièrement déséquilibré, le son manque totalement de corps et de puissance, avec des médiums en retrait. Les réglages se limitent au seul volume, et il n’y a même pas de bouton marche/arrêt ! En dehors des deux entrées stéréo sur prises RCA, rien ne justifie le prix prohibitif de ce modèle sans attrait…
Point fort
Deux entrées sur prises RCA
Points faibles
Son très déséquilibré, sans corps Pas de bouton marche/arrêt Pas de télécommande
Prix
150 euros
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