Les portables que nous avons testés sont construits autour de plusieurs types de processeurs. Cinq d’entre eux utilisent un Celeron M ou un Pentium M d’Intel, tandis que l’iBook d’Apple fonctionne avec
un PowerPC G4 signé Motorola. Ces processeurs ont en commun des fonctions d’économie d’énergie que ne possède pas le Celeron ‘ classique ‘ qui équipe le modèle Sony. C’est logiquement ce dernier qui s’en tire le moins
bien du côté autonomie : 1 heure et 9 minutes, c’est insuffisant. Mais aucun n’arrive aux trois heures ‘ demandées ‘ par le gouvernement. Si l’iBook y est presque, c’est plus laborieux pour les autres. Et quand une
mauvaise autonomie est conjuguée à un poids et un encombrement excessifs, comme c’est le cas chez Sony, difficile de continuer à parler de micro ‘ portable ‘. La connectivité est aussi un élément à étudier avec soin. Si tous les modèles sont
dotés du Wi-Fi ?” pour se relier au réseau de l’université ou partager des fichiers avec d’autres ?”, certains le font mieux que d’autres : mieux vaut une puce interne et rapide (802.11g, soit 54 Mbit/s)
qu’une carte externe et plus lente (802.11b, soit 11 Mbit/s) comme chez IBM.
Une connectique plutôt limitée
Une carte externe occupe forcément une prise USB ou un emplacement PC-Card, pourtant utiles à autre chose. De plus, IBM oublie, tout comme Packard Bell, la prise FireWire. C’est pourtant la plus efficace pour brancher un
disque dur externe ?” car 30 ou 40 Go vont finir par être un peu juste un jour ! Et seuls Nec, FGI-Xbook et dans une moindre mesure Sony fournissent un lecteur de cartes mémoire. Enfin, notons qu’aucun étudiant ne pourra échanger de
disquettes, le lecteur étant maintenant systématiquement absent. Autre prérequis gouvernemental : la présence d’un graveur. Dans ce domaine, l’éclectisme est de mise, et si Sony et Packard Bell font fort avec un graveur de DVD+/ -RW
(+RW seulement pour HP), FGI-Xbook, Nec, Apple et IBM se contentent d’un graveur de CD, heureusement capable de lire les DVD.
Bon pour le service bureautique
Pour les écrans, la norme est le 15 pouces, ce qui est suffisant. Nec sort même du lot avec 15,4 pouces, l’équivalent d’un 16/10 (pratique pour les DVD). L’écran de l’iBook, même s’il affiche une
définition de 1 024 x 768 points, fait bien riquiqui avec ses 12 petits pouces. Quant aux performances, tous les modèles testés sont ‘ aptes ‘ à une utilisation bureautique et multimédia, même si le Sony est un peu à la traîne. Et pour
l’anecdote, puisque ce n’est pas, a priori, très important dans le cadre d’une utilisation ‘ étudiante ‘, seul le Nec conviendra à ceux qui souhaitent jouer. Enfin, en terme de confort d’emploi, bonne surprise, tous sont
relativement agréables à utiliser. Louons les efforts des constructeurs pour le silence mesuré et la qualité des claviers. Avec ces modèles, il ne devrait pas être question de rater son année.
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