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Des photophones à l’aise en basse lumière ?

Les PME françaises sont décidément en pointe pour améliorer les performances des photophones. Après Varioptic et ses objectifs liquides, DXO présente un outil destiné à retravailler les images fournies par ces appareils.

Les images fournies par les ensembles appareils/objectifs présentent des défauts, c’est inévitable. Les dix-sept ingénieurs de notre laboratoire de tests les mesurent à longueur d’année et vous les retrouvez dans les résultats des tests que nous publions. La société française DXO a développé une technologie qui permet de modéliser ces défauts. Le modèle mathématique part de l’image idéale théorique, obtenue si l’objectif était parfait, et mesure la différence avec l’image réellement produite. À partir de cette modélisation, DXO a développé des logiciels qui traitent l’image en corrigeant certains de ces défauts. Pour cela, ils ont modélisé les associations boîtier/ objectif les plus courantes. Imaginons que l’association du boîtier X et du zoom Y produise une image affligée d’un vignettage (assombrissement des coins de l’image). Pour peu que ce couple fasse partie des associations analysées par DXO, l’éditeur produit un logiciel, à installer sur l’ordinateur, qui corrige automatiquement les images. Lors du salon 3 GSM World regroupant le monde du téléphone portable qui se déroulera à Cannes à la fin du mois, DXO présentera un nouveau logiciel, DXO Aperture, destiné à être intégré aux modules photo des téléphones. DXO Aperture repose sur la même technologie de modélisation mathématique du comportement des objectifs, mais fonctionne en amont. Plutôt que de mesurer les objectifs pour ensuite corriger les défauts des images, DXO travaille directement avec des fabricants d’optiques pour photophones, de façon à ce que les défauts futurs de l’objectif soient modélisés dès la conception de l’optique et corrigés à la source par DXO Aperture pour qu’au final, l’image retrouve la qualité qu’elle aurait dû avoir. De cette façon, on peut concevoir des optiques pour photophones quatre fois plus lumineuses qu’elles ne le sont actuellement ; ce qui, jusqu’ici, n’était possible qu’au prix d’une forte dégradation de limage. Grâce à cette approche, les photophones sans flash pourraient enfin pouvoir présenter des images en intérieur.

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L. S.-É.