Courbes de couleurs, correction de distorsion, conversion poussée d’une image en noir et blanc, albums personnalisables, diffusion en mode Flash. Avec cette cinquième mouture, Adobe fait remarquablement évoluer son logiciel de retouche grand public. À commencer par le transfert. Il suffira à l’utilisateur de connecter son lecteur de carte ou son appareil numérique à sa machine pour que ses images se voient détectées, puis importées au sein de l’Organiseur. L’utilisateur aura par la même occasion la possibilité de conserver ou de supprimer (à la suite de son importation) les clichés qui figurent sur sa carte, de renommer ces fichiers, de les regrouper par date, par événement (mariages, randonnées, anniversaires, etc.), par photos similaires. Une option intitulée Boîte de dialogue avancée lui permettra en outre d’indiquer le nom de l’auteur des clichés ainsi qu’un éventuel copyright.
Enfin des courbes de couleur !
En terme de retouche, cette cinquième mouture d’Elements s’enrichit d’un outil pour le moins attendu : les Courbes. Un grand plus qui ouvre à des ajustements plus précis concernant la couleur, la luminosité et le contraste. D’où l’envie de voir de plus près comment fonctionne cette petite merveille. Premier constat, au sein d’Elements, le mode d’utilisation de l’outil Courbes, qui se veut simplifié à son maximum, diffère quelque peu de celui de Photoshop. En fait, après lancement d’une fenêtre dédiée, l’image à corriger se décline sous la forme de vignettes multiples. Vignettes qui sont respectivement dotées de réglages prédéfinis, baptisés entre autres Augmenter les tons moyens, Augmenter les contrastes, Éclaircir les tons foncés, Obscurcir les tons clairs, Solarisation. À l’utilisateur de choisir celui qui lui semble le plus approprié. En outre, une option offre aux amateurs avertis la possibilité de visualiser le tracé de la courbe et de peaufiner, via des curseurs dédiés, les différents tons (clairs, foncés, moyens) de l’image. Une touche Réinitialiser autorise, en cas de manipulation erronée, le retour aux paramétrages initiaux. La commande Accentuation, qui permet de gérer des opérations du type Réglages de l’éclairage, des couleurs, des contrastes, s’enrichit pour sa part d’une option intitulée Régler la netteté. Celle-ci est tout particulièrement destinée à modifier l’accentuation (micro-contraste sur les bords).
Vous avez dit Folioscope ?
Les amoureux du noir et blanc seront sûrement ravis d’apprendre que cette cinquième mouture offre désormais, concernant ce type d’effet, des réglages bien plus poussés (plus de rouge, plus de vert, moins de bleu, etc.). Résultat, l’image, qui gagne en intensité et en contraste, s’avère, après retouche, d’une qualité nettement supérieure à celle obtenue jusque-là, notamment par le biais de manipulations du type désaturation ou passage en niveau de gris. En outre, pour un résultat optimum, il est possible de préciser le style de l’image (Portraits, Paysage, Journal, Effet infrarouge…). Autre nouveauté et non des moindres, Elements 5 intègre une commande (baptisée Correction de distorsion) qui permet en un tour de main de faire pivoter une image, d’éclaircir ou d’assombrir ses bords, de corriger ses perspectives (souvent faussées par une mauvaise inclinaison de l’appareil). Toujours dans ce cas de figure, il est possible de recadrer un cliché, sans modifier sa taille initiale. C’est magique !Avez-vous jamais entendu parler du Folioscope ? Il s’agit à l’origine d’une simulation de mouvement provoquée lorsque l’on tourne rapidement les pages d’un livre. Elements 5 permet d’élaborer ce type d’animation. Comment ça marche ? Imaginons que vous disposez d’une série d’images, soit prises en rafales, soit se rapportant à une action précise (par exemple, un nageur qui évolue dans l’eau). Il suffit de sélectionner ces différents clichés, puis d’activer la commande Folioscope pour qu’Elements élabore une séquence animée. Attention, pour un résultat cohérent, il est nettement souhaitable d’utiliser des images propres à une série d’actions successives, et de limiter la vitesse par seconde du déroulement des images.
Des présentations d’albums conviviales
En terme de présentation, Elements 5 innove avec autant de brio. Ainsi, l’utilisateur, par le biais de modèles prédéfinis, sera en mesure d’élaborer en toute simplicité la mise en page de ses albums, avec en prime la possibilité de disposer plusieurs photos sur une page, d’inscrire des légendes, de choisir son nombre de pages (30 maximum), d’intégrer nombre de cadres, de motifs et de bulles. Très ludique ! L’utilisateur sera également en mesure de publier ses images sur le web (via le service de partage Adobe Photoshop Services) en mode Flash via des animations prédéfinies (pages qui tournent, cigognes qui s’envolent, etc.). Il est également possible de personnaliser ses diaporamas par l’ajout de séquences audio, de cliparts, de texte, voire de commentaires audio et, bien sûr, de commander en direct du logiciel des tirages (auprès d’Adobe). On note également l’ouverture à de nouveaux formats Raw et l’intégration de quelques séquences vidéo pour l’aide en ligne. Celles-ci s’avèrent bienvenues pour mieux visualiser la marche à suivre. À l’évidence, cette nouvelle mouture se dote d’innovations plutôt bien abouties, qui ne peuvent que renforcer les innombrables qualités initiales du produit. On pense bien sûr aux Calques de réglages, aux Correcteurs, aux Modes et Masques de fusion, aux Styles de calques… À signaler enfin, Adobe propose pour la somme de 149 euros, un coffret qui réunit les deux logiciels que sont Elements 5 et Premiere 3.
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