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Des mobiles en folie

Le Cebit, le plus grand salon de l’informatique et du higt-tech, a été l’occasion de découvrir les mobiles de demain. De plus en plus surprenants, ils ont (presque) tout d’un ordinateur de poche.

Un peu ébahi et l’eau à la bouche : c’est ainsi que l’on quittait à regret les stands des fabricants de téléphonie mobile, lors du dernier Cebit, le plus grand salon high-tech du monde, qui s’est tenu à Hanovre (Allemagne) en mars dernier.Radio FM, lecteur de MP3, appareil photo, messagerie e-mail, SMS et MMS… les mobiles n’ont de cesse d’accumuler des fonctions. Tout en voulant rester légers, compacts et fonctionnels. Une gageure ? A bien y regarder, les constructeurs ne s’en sortent pas trop mal.Ils réussissent à loger des claviers miniatures pour taper du texte dans des mobiles de 122 g, comme le 6810 de Nokia. Et ils équipent des appareils de milieu de gamme de dalles tactiles permettant d’annoter des images avec un stylet. Le meilleur dans ce domaine est encore à venir : on nous promet des mobiles dotés d’un clavier virtuel grandeur nature, dessiné au laser sur le bureau !En intégrant des capteurs d’une définition qui devient convenable (1 mégapixel), les téléphones avec appareil photo commencent, par ailleurs, à pouvoir prendre des clichés dignes d’être imprimés. Et là aussi, on n’a encore rien vu : les chercheurs de Philips, Olympus et Panasonic promettent pour l’an prochain des appareils dotés de capteurs de 2 mégapixels, voire plus. Sans impact négatif ni sur la taille, ni sur l’autonomie des mobiles, et avec des possibilités de mises au point de 5 cm à l’infini ! L’approche de Philips est étonnante : ses objectifs seront constitués non pas de lentilles en verre, mais de liquides. La photo entraîne d’ailleurs le développement d’un véritable marché autour des mobiles. Imprimantes, boîtiers de stockage, adaptateur TV : tout ce qu’il faut pour exploiter ses clichés avec un téléphone… sans ordinateur ! Mais sans parler des prix, plutôt élevés, on relève un frein important à l’utilisation de ces accessoires. Leur compatibilité n’est souvent garantie que pour un nombre réduit de modèles. L’absence de véritables standards devient criante. A ne pas y prendre garde, les Nokia, Ericsson et autres Sagem pourraient bientôt être bousculés par un vent de standardisation venant d’Asie. La ressemblance croissante entre mobiles et ordinateurs de poche attire les fabricants taïwanais. Asus envisage ainsi de se lancer sur ce créneau dans les tout prochains mois.

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Eric Larcher