La qualité d’une offre ADSL dépend, entre autres, de celle de la boucle locale, c’est-à-dire du segment de réseau compris entre la prise chez l’abonné et le central, et donc le répartiteur auquel il est raccordé. Tout cela appartient toujours à France Télécom (FT). L’ouverture à la concurrence et donc l’opportunité de réaliser des tests vraiment discriminants dépendent du dégroupage complet qui consiste à recueillir le signal à partir du répartiteur, et donc de s’affranchir complètement des équipements et services de FT. Mais le coût pour un concurrent éventuel de FT est très élevé (installation de plus de 10 000 répartiteurs et nécessité de construire un local annexe). Les concurrents ont deux autres options : collecter le signal des 17 super-centraux répartis sur le territoire ou revendre l’offre IP ADSL de FT. Dans ces conditions, les tests des offres non dégroupées ne peuvent être qu’indicatifs. Les tests de bout en bout à partir de l’installation d’un seul particulier ne sont pas plus représentatifs. Il faut se baser sur un nombre très important de connexions, à partir dendroits très diversifiés. Un vrai travail de romain !
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