Vous cherchez un nouveau toit ? Que ce soit pour louer ou pour acheter, n’hésitez pas à ausculter le marché immobilier grâce à Internet.
Les sites immobiliers ont gagné les faveurs des particuliers. Ainsi, 60 % des internautes en consultent régulièrement un. Mieux : deux ventes sur trois ont Internet pour origine. La plupart des acteurs de ce marché ont désormais pignon sur le Web : les réseaux d’agences, la presse spécialisée et jusqu’aux notaires avec leur site Immonot.com, intermédiaires incontournables hors des grands centres urbains. Sans se déplacer, l’internaute peut embrasser l’essentiel du marché et multiplier ses requêtes.La plupart des sites font assaut de chiffres pour faire valoir le volume de leurs offres et nous n’avons pas manqué, le cas échéant, de relever leurs compteurs d’annonces. Difficile pour autant de les prendre pour argent comptant ! En effet, un même bien peut être mis en vente par plusieurs agences, à des prix éventuellement différents, lorsque son propriétaire a signé avec elles un mandat simple. Par ailleurs, les annonces de ventes s’accumulent davantage que celles des locations, plus volatiles. Enfin, les annonces ne sont pas supprimées immédiatement une fois que les logements ont trouvé preneurs. De quoi gonfler les catalogues en ligne !Tous les sites comportent un moteur de recherche, plus ou moins élaboré, qui permet de sélectionner des caractéristiques : type d’habitat, département, ville, nombre de pièces, superficie, prix de vente ou loyer, etc. La plupart des sites précisent la date de mise en ligne ou de mise à jour des annonces, indispensable pour s’assurer de leur fraîcheur. Certains vous proposent même de recevoir par e-mail, SMS ou i-mode, les nouvelles annonces correspondant aux critères que vous aurez préalablement définis en cochant un formulaire. Un gain de temps appréciable et une chance supplémentaire d’être rapidement sur les rangs! Une fois le ou les biens intéressants repérés, il reste à contacter l’annonceur. Attention : de plus en plus de sites font payer l’obtention du numéro de téléphone. L’appel à un centre serveur ainsi que la communication, parfois prolongée avec un automate vocal, sont facturés au prix fort. Il peut même arriver que le bien ne soit plus en vente ou à louer… Autres opacités parfois entretenues : l’absence de mention des honoraires, de distinction entre le loyer et les charges, de la superficie du logement, etc. De quoi exercer votre vigilance !