Pour détecter des substances illicites
Les nez électroniques vont vraisemblablement jouer un rôle majeur en matière de lutte contre le terrorisme. ‘ Toutes les odeurs peuvent théoriquement être détectées par un nez
électronique ‘, assure Olivia Deffenderfer, de la société Cyrano Sciences, qui travaille à l’élaboration de deux puces pour la Défense et la Sécurité civile. A l’avenir, il est probable que la police, les aéroports, les
douanes et les bureaux de poste seront équipés de ‘ renifleurs électroniques ‘, permettant de détecter rapidement la présence d’agents toxiques, chimiques ou biologiques, d’explosifs ou d’autres
substances illicites (drogues notamment). Il en va de même pour le soldat, qui pourra emporter avec lui des capteurs l’informant en permanence de la présence éventuelle d’agents contaminant ou d’engins piégés.
Pour analyser son environnement quotidien
Lorsqu’ils seront miniaturisés, les nez électroniques, de la taille d’une puce, pourront équiper certains vêtements et changer de couleur en cas d’odeur suspecte. Ils seront aussi capables de transmettre des données via des
microémetteurs sans fil. Si leur prix diminue, ils pourront même se généraliser au sein des foyers ou dans les appareils domestiques, voire dans les téléphones mobiles. ‘ La demande est encore faible, mais de nouvelles
applications sont en cours d’étude. L’objectif serait de proposer au grand public des solutions permettant d’identifier une maladie par analyse de lhaleine, de détecter une fuite de gaz, etc. Pour cela, des dispositifs miniaturisés fiables, simples
et peu coûteux sont nécessaires : cela fait partie des défis à relever! ‘, explique Céline Fiorini-Debuisschert, du CEA.
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