La gamme Apple comprend à la fois des ordinateurs de bureau et des portables. Dans les deux cas, on trouve, d’une part, des micros destinés au grand public et, d’autre part, des machines pour professionnels. Le catalogue compte
actuellement six modèles, parfois déclinés en plusieurs versions.Du côté des ordinateurs de bureau tout public, on trouve l’eMac et deux types d’iMac, qui reposent tous trois sur le concept du tout-en-un, avec écran intégré. La gamme professionnelle se limite aux PowerMac G4, qui se présentent sous
forme de tour avec écran séparé. L’offre des portables est encore plus simple avec l’iBook en entrée de gamme et le PowerBook G4 en haut de gamme.
Quels processeurs ?
Tous les Mac actuels sont munis de processeurs PowerPC. Ces puces n’ont rien à voir avec celles qui animent les PC. Conçues par Apple, IBM et Motorola au début des années 1990, elles reposent sur une architecture de type Risc. Elles
utilisent un langage différent de celui employé pour piloter les processeurs de PC et sont incompatibles avec les logiciels conçus pour les puces d’AMD ou d’Intel qui équipent les PC.Il existe deux versions de PowerPC : le G3, le plus ancien (sur quelques Mac d’entrée de gamme) et le G4, plus récent et plus puissant (milieu et haut de gamme). Un processeur plus performant (le G5 ?) devrait bientôt voir le
jour.
Quelle puissance ?
Le PowerPC ne peut être comparé directement à un Pentium ou à un Athlon, leur architecture étant complètement différente. D’autant qu’un processeur ne donne le meilleur de lui-même que s’il est piloté par des logiciels optimisés pour
lui. Mais si on s’en tient au seul critère de fréquence, les puces d’Apple semblent très en retard par rapport à celles utilisées dans le monde PC. Ainsi, le G4 actuellement le plus rapide ne tourne qu’à 1,25 GHz alors que son équivalent Pentium 4
fonctionne à 3 GHz…Pour combler cet écart, Apple équipe ses modèles de bureau haut de gamme de deux processeurs combinés, les autres se contentant d’une seule puce cadencée à moins de 1 GHz. En pratique, la différence de puissance entre un Mac et un PC
dépend surtout des logiciels utilisés et du type de données à traiter.Peu sensible sur des tâches de bureautique (traitement de texte, navigation Internet, etc.), elle peut se révéler flagrante dans certaines utilisations. Ainsi, Apple insiste beaucoup sur la vitesse de ses machines avec Photoshop,
n’hésitant pas à faire des comparaisons avec des PC équipés de Pentium plus rapides. Mais pour les calculs 3D, la compression vidéo ou le traitement audionumérique en temps réel, c’est plutôt l’inverse, les Mac se montrant globalement moins
performants que leurs homologues du monde PC.Les programmes qui profitent le mieux du G4 sont ceux exploitant le Velocity Engine, une unité de calcul intégrée au processeur, spécialisée dans le traitement en temps réel. C’est grâce à elle que le Mac tient tête au PC avec des
logiciels comme Photoshop, par exemple.
Quelles interfaces ?
Apple a souvent innové dans le domaine des interfaces logicielles comme matérielles. Le premier Macintosh a ainsi popularisé l’interface graphique à base d’icônes et de fenêtres. Plus récemment, Apple a fait décoller le bus USB grâce au
succès de l’iMac, alors que les constructeurs de PC peinaient à l’imposer dans l’industrie.Aujourd’hui, tous les Mac sont équipés en standard de ports USB et d’un ou plusieurs ports FireWire (IEEE 1394), une interface haut débit utilisée par les caméras vidéo numériques, par quelques disques durs et graveurs externes et par
certains systèmes audionumériques professionnels. Par ailleurs, Apple a toujours mis l’accent sur le réseau : tous les Mac actuels ont une interface Ethernet, au débit maximal de 100 Mbit/s ou 1 Gbit/s. A l’intérieur du micro, Apple a arrêté
l’interface SCSI, longtemps utilisée pour les disques durs et les lecteurs de CD, au profit de l’IDE, le standard des PC, dans ses versions UltraDMA 66 et 100. Le système de stockage des Mac actuel est identique à ceux des PC.
Quelles technologies ?
Apple a d’autres technologies en commun avec le PC : ainsi, la mémoire vive de type SDRam ou DDR et les connecteurs d’extension, depuis longtemps au format PCI (mais toutes les cartes PCI ne fonctionnent pas sur Mac, question de
pilotes). De même, les circuits graphiques des modèles récents sont signés ATI et nVidia et exploitent un port AGP. Il y a peu, Apple s’est intéressé aux systèmes de communication sans fil, en intégrant dans certains modèles une technologie à base
d’ondes radio, Airport, qui repose en pratique sur la norme 802.11b, dite Wi-Fi, aussi utilisée dans le monde PC.Enfin, Apple a renoncé depuis 1998 au vénérable lecteur de disquettes et équipe peu à peu tous ses modèles de graveurs. Il a aussi été le premier à intégrer en standard dans ses Mac haut de gamme un graveur de DVD (baptisé SuperDrive).
Quels périphériques ?
Les Mac utilisent le même type de périphériques que les PC : imprimante laser et jet d’encre, scanner, graveur de CD et de DVD, etc. Une seule contrainte liée aux pilotes : ils doivent être compatibles avec Mac OS, en version 9 ou
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