Les portraits classiques d’enfants les représentent souvent dans des poses statiques au milieu d’un décor auquel ils ne participent pas.Ces portraits ne traduisent pas leur vivacité et leur rapport à l’environnement ; l’image est plate. Alors qu’en les saisissant un peu de profil et déplacés vers un des bords du cadre, il se crée une dynamique entre l’enfant et l’espace : l’image devient vivante. Il est plus naturel de décentrer l’enfant en opposition à son orientation, c’est-à-dire de le placer à gauche s’il regarde ou se dirige vers la droite, et inversement, ou dans le bas de l’image s’il regarde en l’air, etc. Ainsi décentré, il ferme l’image pour mieux orienter notre regard, tout en restant le sujet principal. Et même si on ne perçoit pas ce qu’il voit, il se crée une intrigue et une tension dans l’image, entre lui et le hors-champ.L’enfant reste le centre d’intérêt ; c’est lui qui doit être net. Plusieurs méthodes s’offrent à vous selon votre appareil. La plus simple est la mémorisation de la mise au point et de l’exposition à mi-pression du déclencheur. Il s’agit de la technique ‘ décadrer-viser-recadrer ‘. Puisque l’appareil effectue ses mesures sur la partie centrale du cadre, vous devez recentrer votre sujet, le viser, bloquer les mesures à mi-course, maintenir appuyé tout en revenant au cadrage décentré initial, puis déclencher. Plus expert, vous pouvez utiliser les modes autofocus avec plage de mesure mobile déplacée sur le sujet, ou encore la mise au point manuelle, si votre appareil en est doté.
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