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De près comme de (très) loin

Avec ce nouveau modèle, Nikon intègre à son tour un stabilisateur optique dans un appareil photo numérique. Rappelons que ce système sert à compenser les mouvements…

Avec ce nouveau modèle, Nikon intègre à son tour un stabilisateur optique dans un appareil photo numérique. Rappelons que ce système sert à compenser les mouvements involontaires de la main lors de la prise de vue, un plus très utile
lorsque l’appareil possède un zoom de forte amplitude (voir aussi notre dossier page 28). C’est le cas du 8800 VR, qui est équipé d’un zoom optique 10x, qui correspond à un objectif 35-350 mm en photo traditionnelle. Qui
plus est, le capteur CCD comporte 8 millions de pixels : avec une telle définition, le moindre flou est tout de suite visible. Même si le stabilisateur compense effectivement une grande partie des mouvements, il est tout de même très difficile
d’obtenir une photo parfaitement nette avec le zoom à 350 mm ou en condition de lumière moyenne. Dommage. Ajoutons également que, sur le modèle testé, l’autofocus s’est avéré plutôt lent et très bruyant. L’optique, de grande taille, est en
revanche de très bonne qualité et donne une image au piqué superbe, à peine bruitée en définition maximale d’image. Seul bémol, en mode macro, la longueur de l’objectif cache une partie de la lumière du flash : la photo est alors inexploitable.
Pour le reste, la qualité de fabrication est excellente, la prise en main très agréable et le nombre de réglages possibles élevé. Au final, même si nous sommes un peu déçus par le stabilisateur optique, reconnaissons que la qualité des images est
superbe et le boîtier plutôt agréable à utiliser. A ce prix-là (1 100 euros), on n’en attendait pas moinsL’avis de la rédaction


On aime


La qualité de fabrication, la qualité des images, les nombreux réglages.


On n’aime pas


Le stabilisateur optique peu efficace, l’inefficacité du flash en mode macro, la lenteur de lautofocus.


Mention Bien

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Frédéric Boutier