De quinze à seize heures de travail par jour, une seule journée de repos par semaine, des salaires de misère, des brimades et pressions psychologiques incessantes… Difficile de différencier les conditions de travail régnant
dans certaines usines de matériel informatique, au Mexique ou en Chine, de celles qui avaient cours, il y a quelques années encore, chez certains fabricants de chaussures ou de vêtements. De ce constat dressé par la Cafod, une organisation
humanitaire britannique, est née, il y a quelques mois, l’idée d’une charte sociale à l’usage des constructeurs informatiques. Une quinzaine d’entre eux (parmi lesquels HP, Dell, IBM, Cisco, Intel ou encore Microsoft) ont ainsi adopté un code de
bonne conduite. L’EICC (Electronics Industry Code of Conduct) prévoit une réglementation du travail des enfants, la définition d’un salaire minimal, la limitation des heures de travail et des mesures contre le harcèlement. Mais
ces avancées sont encore insuffisantes pour certaines associations, qui regrettent notamment que le travail des enfants ne soit pas tout simplement interdit.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.