Les futurs ordinateurs devraient bientôt être capables de redémarrer en moins de temps qu’il ne faut pour le dire grâce aux nouvelles générations de mémoire. Dès 2004, IBM et Infineon se sont alliés pour concevoir une technologie capable de succéder à la mémoire électronique Ram (Random Access Memory), laquelle permet de stocker de façon temporaire et dynamique les informations nécessaires au fonctionnement des logiciels et des systèmes d’exploitation.Actuellement, quand on éteint un PC, les informations se volatilisent de la Ram, celle-ci devant être maintenue sous tension pour conserver les charges électriques correspondant aux données stockées. Mais ce n’est pas le cas des disques durs et des mémoires flash, puisque les informations y sont rangées sous forme de charges magnétiques. C’est précisément ce principe qu’adopte la MRam. Stockées via des charges magnétiques, les informations peuvent ainsi être conservées, même si la mémoire n’est plus alimentée en courant.Il y a un peu plus d’un an, le tandem Nec-Toshiba a également dévoilé ses propres cellules de mémoire MRam. Puis ce fut le tour de Microsoft et de Samsung au printemps (lire Micro Hebdo n?’ 369). Ces deux partenaires ont présenté un disque dur hybride, Hybrid Hard Drive Disk, qui contenait une puce électronique de mémoire flash de 1 Go, complétant le support magnétique et utilisée en guise de mémoire tampon permanente. Selon ce principe, Intel vient de présenter sa technologie Robson. Elle se présente sous la forme d’une carte de 64 Mo à 4 Go de mémoire flash Nand, et devrait être intégrée à la carte mère des portables. Résultat : les redémarrages sont quasi instantanés. Il faudrait moins d’une demi-seconde pour lancer Adobe Reader, alors qu’il faut 5,4 secondes sans Robson. De même, le logiciel Quicken ne mettrait que 2,9 secondes pour souvrir, contre 8 auparavant
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