Quel est le point commun entre un téléphone mobile, un assistant personnel, un écran cathodique, un écran plat, un micro portable, un appareil photo numérique, un caméscope DV et un disque dur externe ? D’être numériques, certes, mais aussi d’être fragiles. Un geste mal assuré, et le mobile échappe de la main comme une savonnette ; le pied se prend dans le câble d’alimentation du PC portable et paf… l’appareil est bon pour la casse. Ne serait-il pas judicieux que l’industrie se penche sur le problème de la sécurité des objets ? Justement, IBM apporte un début de réponse : certains modèles de portables vont loger une puce spéciale qui détecte la chute de l’objet et bloque immédiatement les têtes du disque dur afin de limiter la perte des données. Excellente idée ! Mais comment résoudre le cas des autres objets à carapace solide ? L’Homme et les animaux vertébrés ont ceci de particulier d’être durs à l’intérieur (le squelette) et mous à l’extérieur (les muscles, la graisse et la peau). S’ils tombent, ils risquent une fracture mais ils ont aussi la chance d’être quittes pour un bleu. Alors, pourquoi ne pas inventer des objets technologiques mous, à limage des montres molles de Dali ?
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