En janvier dernier, le Club de la sécurité des systèmes d’informations français (Clusif) a publié un panorama de la cybercriminalité 2003 (disponible sur www.clusif.asso.fr). Ce rapport très complet et précis, permet de constater que, l’année passée, la criminalité informatique n’a pas diminué et que les utilisateurs se trouvent confrontés à une diversification des risques.Au titre des risques les plus connus, le rapport rappelle que le délit de détournement des moyens informatiques de l’entreprise à des fins illégales reste sévèrement sanctionné. Sont ainsi évoqués notamment le cas de leur utilisation pour l’édition d’un site comportant des propos diffamatoires et dénigrants occasionnant la condamnation non seulement du salarié indélicat, mais également de son employeur (au titre de la responsabilité civile), ou encore un cas d’utilisation de l’adresse électronique du directeur d’un laboratoire par un adjoint technique, pour communiquer sur le site d’une secte donnant lieu à une décision d’exclusion temporaire du fonctionnaire indélicat par le Conseil d’Etat. S’agissant des grandes ‘ épidémies virales ‘ de l’année 2003, le rapport relève une professionnalisation certaine des hackers et la recherche de gains, notamment à l’aide du spamming ou de la collecte d’informations secrètes.Le rapport dresse ensuite une longue liste des mesures légales et judiciaires édictées en 2003, destinées à contenir, sinon à éradiquer, la cybercriminalité.
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