Il y a des jours comme ça où la déprime peut surgir de vecteurs inattendus. Pour moi, c’est un poulet. Pas n’importe lequel, non. Mon poulet esclave ! OK, il n’est pas bien beau. Même carrément ridicule. Mais bon, c’est mon esclave en temps réel. Lire un livre, fumer une cigarette, voler, sauter, courir, danser le disco : il m’obéit au doigt et à l’?”il… Quoi que je lui demande, il le fait, en direct, rien que pour moi. Inutile et tordant à la fois, comme Internet sait si bien le faire. Et c’est là que les idées noires débarquent. Ce satané poulet m’a prouvé que mon imagination et mon vocabulaire sont à tel point limités qu’il aura été possible à quelques allumés de prévoir toutes mes requêtes. Car bien sûr, ‘ y’a un truc ! ‘ : il s’agit tout juste de centaines de séquences préfilmées associées à un analyseur syntaxique retors. Je ne vais pas me laisser faire ! Jy retourne : run, chicken, run !www.subservientchicken.com
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