A l’instar des programmes d’OCR (reconnaissance optique de caractères), OmniPage analyse des éléments provenant de documents numérisés (pages de livres, de journaux, etc. ) pour les convertir dans un format éditable, ce qui évite de
les saisir. Capable de travailler aussi bien à partir d’un scanner que de fichiers PDF, il sait enregistrer les données récupérées dans divers formats (Word, PowerPoint, Excel, XML, PDF, etc. ). Sa quinzième mouture, proposée en deux versions,
standard et professionnelle, met en ?”uvre un nouveau moteur d’analyse qui s’est révélé efficace et rapide lors de nos tests. Même une page de texte froissée ou un gros livre numérisé avec des lignes de texte courbées par l’épaisseur de la reliure
lui ont posé peu de problèmes, l’outil de vérification ayant bien repéré les quelques erreurs à corriger. Sur les fichiers images, plus complexes, OmniPage conserve aussi la mise en page, mais se montre moins performant, reconnaissant mal les textes
verticaux. L’interface d’OmniPage reste simple, sa prise en main, aisée. Numérisation (ou chargement de fichier), reconnaissance de caractères et vérification, puis enregistrement : à ces trois étapes correspondent trois boutons bien signalés.
Pratique, deux fenêtres redimensionnables permettent de confronter le document original et sa version éditable. Pour le reste, les menus déroulants, les boîtes de dialogue et les icônes des outils disponibles sont bien conçus. Ne manque qu’une aide
contextuelle. Par rapport à la mouture standard, la version pro (environ 600 euros) ajoute des outils conçus pour traiter des documents en nombre, exporter les données vers un serveur Sharepoint (le système de gestion documentaire de Microsoft) ou
échanger par FTP les documents issus de périphériques reliés en réseau.
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