En matière de montage vidéo, l’exigence a un prix. Il faut compter environ 230 Mo par minute au format DV-AVI, le seul à permettre le traitement image par image (25 par seconde en mode PAL) et dans ses dimensions initiales (720 ?- 576 pixels), d’une séquence vidéo transférée depuis un caméscope numérique. En revanche, une fois le montage terminé, vous avez le choix entre plusieurs formats d’enregistrement: DVD Mpeg, DivX, RealMedia, Windows Media, QuickTime, etc.Tout dépend de l’usage ultérieur du film: publication sur un site, visionnage sur l’écran du PC, gravure sur CD ou DVD, etc. Tous les formats impliquent une compression du fichier original.Il est donc préférable de sauvegarder le résultat du montage vidéo sous sa forme originale, tout simplement en le réenregistrant, au moyen de la caméra numérique, sur une cassette DV vierge. Vous pouvez dès lors vous lancer sans risque dans la conversion du fichier vidéo. Mais assurez-vous de disposer d’un espace libre sur le disque dur au moins égal à deux fois la longueur du fichier vidéo que vous voulez convertir.Sauf à réaliser un DVD ou à vouloir projeter votre film sur un vidéoprojecteur, conserver les dimensions originales à l’image ne vous servira pas à grand-chose. Sur l’écran d’un micro, la taille de l’image peut être réduite par deux (352 ?- 288 en mode PAL) sans perdre ni en confort de vision ni en qualité. La plupart des logiciels de montage vidéo vous proposent des fonctions pré-définies réalisant à la fois la conversion de la séquence à un format de fichier donné et le redimensionnement de l’image. Pour notre part, nous préférons réaliser ces opérations l’une après l’autre, pour éviter la saturation de la mémoire vive du micro. Dans ce cas, cest la qualité du film qui en souffre la première: une ou plusieurs images peuvent être bêtement oubliées durant la conversion
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