Ce nouvel opus de la série Hitman emmène le joueur aux limites de la moralité. Dans ce jeu d’action orienté infiltration, on incarne Code 47, un tueur à gages d’une froide élégance, expert dans le maniement de
toutes sortes d’armes ou ustensiles (fusil de sniper, corde de piano, etc.). Code 47 ne s’embarrasse d’aucun état d’âme : une organisation secrète lui confie un contrat, il l’exécute. Hitman Blood Money nous entraîne de
Paris à Las Vegas, au cours de dix missions aux scénarios bien ficelés. On dirige le héros dans une vue à la troisième personne. Les graphismes, détaillés et variés, sont plutôt réussis. Comme dans les précédents volets, Code 47 peut choisir de
mener ses missions d’une façon très discrète ou au contraire avec la manière forte. Néanmoins, si foncer dans le tas s’avère en général payant, cette façon d’agir nuit considérablement à l’ambiance. Tant qu’à tuer, autant le faire avec raffinement.
Une pichenette dans le dos d’un garde accoudé à la fenêtre, c’est un accident. Et pour éviter de se faire remarquer, rien de tel que la corde de piano, avant de se débarasser du corps dans une chaudière… Plus il remplit sa mission
discrètement et plus la prime est importante. Ce nouvel épisode marque l’apparition d’un groupe rival de tueurs à gages que Code 47 devra affronter tout en poursuivant ses objectifs habituels. De quoi pimenter une intrigue déjà tortueuse.
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