Ancien psychiatre de l’armée, traumatisé par son séjour en Irak, le docteur McNamara est contacté par le gouvernement pour élucider une affaire très spéciale. Cinq jeunes garçons et filles, âgés de 18 à 20 ans, ont été découverts errants dans New York, complètement désorientés, puis emmenés dans un hôpital psychiatrique délabré situé sur Staten Island. Pour tenter de découvrir le lien qui unit les cinq victimes, vous allez devoir les guérir de l’amnésie dont ils souffrent. Chaque fois que vous parvenez à faire ressurgir un souvenir, l’action change et vous vous retrouvez alors dans la peau de la victime confrontée à une situation délicate. L’originalité d’Overclocked est que le scénario et les séquences de souvenirs se déroulent à l’envers, depuis la découverte des jeunes dans New York jusqu’au début de leur aventure. Le procédé fonctionne à merveille. Lorsqu’un des jeunes ne parvient plus à se remémorer les événements passés, vous pouvez faire écouter le compte-rendu de séance aux autres afin de faire progresser l’intrigue. Overclocked distille une ambiance noire et dérangeante, d’autant que le héros, en instance de divorce, semble nettement moins stable qu’il y paraît. Et, pour noircir encore le décor, le responsable de l’hôpital et son assistante adoptent une attitude pour le moins inquiétante à légard de leurs patients et du héros. Alors, dépêchez-vous de résoudre le mystère et quittez ces lieux au plus vite. Sans quoi, vous pourriez bien y rester définitivement !
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