Les pigmentssont de minuscules particules de couleurs qui présentent l’avantage de se déposer sur le papier sans s’infiltrer ni s’étendre dans ses fibres. Ils permettent donc d’avoir des points de couleur nets et sans bavure. Mais ces petits grains colorés ne sont pas suffisamment purs à l’état naturel ; ils doivent donc être recréés de toutes pièces en laboratoire. Pour cela, les chimistes inventent de nouvelles molécules qui s’organiseront de façon à réfléchir une fréquence lumineuse bien précise,c’est-à-dire une seule couleur. Une des pistes actuellement explorée pour améliorer la qualité des pigments consiste à ajouter à ce noyau de couleur microscopique une couronne d’autres moléculesne réfléchissant que le blanc, de façon à augmenter la brillance globale du point coloré. Toute la difficulté étant d’arriver à placer les molécules de façon à ce que ni la teinte ni la luminosité ne changent selon l’angle de vision. Et si les particules brillantes ne sont pas chimiquement ‘ accrochées ‘au pigment de couleur, il faut s’assurer que leur poids sera équivalent à celui du pigment. Plus lourdes, elles tomberaient avant les pigments dans la tête d’impression ; plus légères, elles ne sortiraient quen fin de cartouche.
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