La règle des tiers régit souvent la composition d’une image. Elle suppose de placer le ou les sujets aux intersections de lignes divisant une photographie en trois tiers sur l’horizontale et la verticale pour donner un maximum d’impact à ceux-ci. Cependant, en proxy ou macrophotographie, cette règle n’est pas absolue… bien au contraire.Un gros plan très serré où le sujet emplit entièrement le cadre de la photo est souvent beaucoup plus percutant. Il en va de même pour les sujets présentant une symétrie (pétales d’une fleur, motifs d’une aile de papillon, etc. ) : un cadrage centré sera plus valorisant qu’une composition selon la règle des tiers. Reste toujours le choix du format horizontal ou vertical.Le premier, classique, convient dans la majorité des cas. Toutefois, il faut garder à l’esprit que l’impact d’une photo est souvent dû à un cadrage original. Ainsi, un cadrage vertical donne plus de force à une tige ou une structure montante. Si le choix n’est pas immédiatement évident, doublez systématiquement la prise de vue dans les deux formats.
Des formes et des motifs
Sous une apparente anarchie, la nature répond à une architecture très mathématique. À grande et surtout à petite échelle, on découvre un monde qui semble obéir à des équations dont les résultats sont la symétrie (fleurs), la répétitivité (épines de cactus, écailles), la dichotomie (nervures de feuilles) ou les courbes. La macrophotographie permet facilement de mettre en évidence ces structures géométriques. Essayez de mettre en valeurs les lignes, les courbes ou la répétition de motifs. Le numérique permettant de multiplier les clichés, n’hésitez pas à varier les positions et les angles de prise de vue. Prendre de face une fleur présentant une symétrie radiale peut être très intéressant, mais n’oubliez pas de la photographier sous un angle permettant de visualiser, par exemple, la courbe des pétales rejoignant le c?”ur de la fleur. Si votre numérique possède un écran LCD monté sur rotule, utilisez-le pour obtenir des cadrages insolites en posant l’appareil auras du sol par exemple. Attention, il est difficile de se fier aux viseurs optiques équipant les compacts. S’ils sont relativement efficaces pour des photos de paysages ou des portraits, l’effet de parallaxe (écart de visée entre l’objectif et le viseur) est trop important pour qu’ils soient utilisés en mode macro, le résultat étant trop aléatoire.
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