- Comparatif des suites de sécurité 2010 : les fonctions antispam
- Méthodologie de tests
- Résultat des tests de performance
- Fonctionnement sur un grand volume
- Détection des spams français
- Fonctionnement lors de récupérations fréquentes
- Quelques remarques fonctionnelles sur chaque produit
- En résumé
Plus de 50 % des utilisateurs continuent d’accéder à leurs e-mails au travers d’un client POP3 plutôt qu’un webmail comme Gmail, Yahoo! ou Hotmail. Dès lors, la présence d’une fonction antispam reste une fonction essentielle des suites de sécurité. Car l’e-mail demeure l’une des trois grandes voies d’infection des machines (avec le téléchargement de fichiers illégaux et les sites Web aux bannières infectées). Et cette voie d’infection touche tous les profils d’utilisateurs et d’internautes.
Pourtant, les antispams sont souvent, avec la protection parentale, le point faible des suites de sécurité du marché. Pour avoir une idée plus précise de leur fonctionnement et de leur utilité réelle nous les avons comparés dans leurs nouvelles éditions 2010. Nous avons notamment cherché à les comparer aux mécanismes antispams préintégrés à Office Outlook 2007 ou Windows Live Mail.
Le spam est une plaie
Selon certaines sources, le spam représenterait entre 80 et 95 % des e-mails véhiculés par Internet (les chiffres varient en fonction des sources mais également en fonction des périodes de l’année). Selon l’institut M86 Security, plus de 65 % de ces courriers indésirables cherchent à vendre des médicaments interdits ou contrôlés (Viagra, etc.) et 20 % cherchent à vendre des produits et principalement des produits piratés ou fictifs.
Le phishing (qui dirige l’utilisateur vers des sites Web fictifs clonant l’interface de sites bancaires pour dérober ses codes d’identification) représenterait moins de 5 % des spams. Quant aux spams faisant la promotion de « casinos en ligne » plus ou moins légaux, ils représenteraient également près de 5 % des courriers reçus.
Diffusés à l’aide de PC zombies
Les spams sont, pour l’essentiel, émis par des réseaux zombies formés de machines d’internautes infectées par des « bots » répondant aux doux noms de Rustock, Pushdo, Grum, Bobax ou Mega-D. Ces réseaux « zombies » sont mis en location par leurs « propriétaires » (autrement dit les pirates qui contrôlent les bots installés par les machines infectées) à des entreprises plus ou moins véreuses qui cherchent à toucher un maximum de personnes pour multiplier leur chance de piéger les internautes naïfs ou imprudents.
Plus un e-mail de spam est diffusé, plus il a de chances de tromper un nombre important de personnes et donc de rapporter des sommes importantes à ces entreprises. D’un autre côté, plus un spam est diffusé à un grand nombre de personnes, plus il a de chance d’être effectivement capturé par les systèmes antispam des suites.
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