À l’heure où nous écrivons ces lignes, les constructeurs n’ont pas encore ‘ lâché ‘ leurs nouvelles gammes qui seront dévoilées à l’occasion du salon PMA de Las Vegas, et dont nous ferons un bilan complet le mois prochain. Cependant, en guise d’apéritif, certaines annonces ont déjà été faites, qui concernent en particulier des compacts d’entrée de gamme. À défaut d’être vraiment révolutionnaires, ces derniers se démarquent par un nombre toujours croissant de mégapixels et des tarifs résolument abordables. La définition ‘ standard ‘ semble s’être fixée cette année à 6 Mpix, ce qui est tout à fait suffisant pour des agrandissements 20 x 30 cm de qualité, et à des prix allant de 200 à 300 euros. Ces appareils ont également comme point commun d’être alimentés par des piles universelles AA. Un avantage à notre sens par rapport aux ultracompacts dont la taille fine impose l’utilisation de batteries dédiées, ce qui est plus contraignant. Ces compacts s’adressent clairement aux utilisateurs débutants en numérique et qui ne retouchent pas leurs photos sur ordinateur. En attestent leurs commandes réduites au minimum et les nombreuses fonctions de traitement automatique des images. Prenons le Kodak EasyShare C663 : c’est l’exemple type de l’appareil très simple en apparence, mais qui fourmille de petits automatismes tout à fait bienvenus. Il intègre ainsi la technologie Perfect Touch, autrefois uniquement disponible sur les imprimantes et bornes de tirages de la marque. Celle-ci permet de rehausser facilement les zones d’ombres sur les sujets mal éclairés, selon le même principe que sur les compacts HP et Nikon. Cet appareil s’occupe également du recadrage, du redressement des images prises verticalement et de la réduction des yeux rouges. De plus, il dispose d’un grand écran de 6,4 cm et d’un mode vidéo de qualité. L’EasyShare Z650 est, quant à lui, un bridge qui vient succéder au Z740 en entrée de gamme, avec pour seule nouveauté une définition qui passe à 6 Mpix. Il conserve son puissant zoom 10x, mais ne dispose toujours pas de stabilisateur. Les Fuji A400 et A500 sont proposés à des tarifs très attractifs mais se limitent à 4 et 5 Mpix, et il faudra se contenter d’un mode vidéo basique (QVGA 10 images/s, sans le son) et d’un écran un peu étroit. En revanche, ils possèdent un viseur optique alors que certains l’ont abandonné au profit d’un grand écran. C’est le cas du Pentax Optio E10 et de la nouvelle série S de Samsung qui épatent avec leur écran de 6,1 cm, leur design soigné et leurs fonctions complètes. Enfin, le Sony Cyber-shot S600 reste plus modeste côté écran (5,1 cm), mais conserve des atouts majeurs : une sensibilité grimpant à 1000 ISO, appréciable en basse lumière, et une focale de 31 mm en grand-angle pour des cadrages plus larges, ce qui au final vaut peut-être mieux quun écran démesuré.
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