Enregistrement vidéo des tests sur route
Pour rendre incontestables les résultats des tests réalisés sur 35 km de parcours routier et autoroutier, ainsi que sur 3,5 km de parcours urbain, le laboratoire a enregistré systématiquement le comportement en temps réel des GPS testés. Cela a permis de calculer à l’image près (à 25 images par seconde) le décalage entre l’image et la position géographique réelle, de même qu’entre le guidage vocal et cette même position.
Ergonomie de la saisie des adresses
Si la cartographie est essentielle, la base de données des noms qui lui est associée est tout aussi importante. Certains produits sont plus à l’aise avec des noms de rues ou de lieux simples qu’avec les noms composés, comportant des tirets, des apostrophes ou autres singularités de la toponymie française.
Facilité d’accès aux menus
Certains GPS sont riches en options et encore plus en réglages. Mais avec certains, la navigation est difficile, peu intuitive, voire exaspérante. En particulier quand on cherche des points d’intérêt comme des stations-service ou des centres commerciaux.
Luminosité de l’écran
Si tous les écrans sont lisibles la nuit ou avec une faible luminosité ambiante, il n’en est pas de même en été ou dans un véhicule muni d’un toit ouvrant ou transparent. Une sonde Konica-Minolta CA 210 nous a servi à mesurer la luminosité des écrans et à repérer ceux qui sont le moins bien adaptés à une utilisation par un fort soleil.
Test du ‘ canyon urbain ‘
La sensibilité et la vitesse de recalcul de la position et du trajet ont été mises à l’épreuve en circulant dans des voies étroites bordées d’immeubles dépassant les huit étages, sorte de ‘ canyon urbain ‘. Résultat : certains modèles sont incapables de guider en ville tant les erreurs deviennent flagrantes. En exemple, sur la photo, un GPS qui se croit villa-Thoréton dans le 15e arrondissement, alors quil se trouve rue Vasco-de-Gama à quelques centaines de mètres !
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