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Comment nous les avons testés

Le laboratoire applique des protocoles de tests rigoureux pour évaluer les produits. Puis, la rédaction analyse les résultats qui lui sont transmis, et les commente.

Température de fonctionnement

Il est bien difficile d’avoir assez de prises murales à proximité du PC pour en réserver une au boîtier CPL comme le recommandent les constructeurs. Du coup, le boîtier se retrouve souvent sur une multiprise, et donc près de transformateurs électriques. Pour s’assurer que la coexistence ne pose pas de problème, le laboratoire a mesuré la température maximale émise par les kits en plein fonctionnement.

Interopérabilité entre marques

Les normalisations pour les kits CPL étant assez récentes, le laboratoire a vérifié que tous les produits pouvaient communiquer entre eux, en particulier ceux estampillés HomePlug. Des tests de connexion ont été réalisés entre l’ensemble des produits sur le même réseau électrique.

Lisibilité de l’interface

Si l’on souhaite aller plus loin que la simple connexion entre deux PC et se lancer dans la sécurisation et l’administration, mieux vaut disposer d’une bonne interface… et bien traduite de préférence. Le laboratoire a donc vérifié que les interfaces permettaient un usage facile par le grand public.

Distance et rapidité

Le laboratoire a vérifié que le réseau Ethernet sur ligne électrique fonctionnait sur une distance suffisante. Dans les habitations, il n’est pas rare que deux prises de courant soient distantes de plus de 50 mètres quand le réseau électrique est centralisé. En cas de grande distance, les circuits peuvent être plus sensibles aux parasites et donc faire diminuer dautant la rapidité de transfert des données. Les tests ont consisté à intercaler 225 mètres de rallonges électriques entre deux adaptateurs et à mesurer le débit utile réel. Résultat : on peut perdre de 10 à 40 % des performances !

Rapidité en environnement perturbé

En plus de la longueur du réseau électrique, la nature des appareils qui y sont branchés peut affecter les performances. Le laboratoire a branché sur le réseau électrique deux chargeurs classiques de téléphones portables, ce type de chargeur générant souvent des perturbations électriques. Les résultats des tests ont confirmé que ces appareils font chuter les performances. Les plus mauvais kits voient leur débit chuter plus bas que celui du Wi-Fi. Un appareil est même passé de 49 Mbit/s à… 1 Mbit/s !

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Jacques Eltabet