Aptitude à filmer en basse lumière
Lorsqu’on filme en basse lumière, des couleurs et des formes parasites (le bruit) viennent se superposer à l’image. Pour évaluer ce phénomène, notre laboratoire a filmé une mire dans une pièce à très faible éclairage. Les images
obtenues ont été analysées pour détecter le bruit. Ce défaut est particulièrement visible sur une zone homogène comme un carré gris.
Qualité de l’image
Une séquence a été filmée à l’identique avec chaque caméscope. Les résultats ont ensuite été visionnés par un jury mixte composé d’ingénieurs et de journalistes. Cette évaluation a eu lieu sur de grands écrans afin de repérer
les moindres défauts (le bruit vidéo en basse lumière, la netteté dans les scènes de mouvements rapides, etc. ). De plus, la prise de vue d’une nature morte a permis d’évaluer la qualité des appareils en mode photo.
Efficacité du stabilisateur
Le caméscope est placé sur un agitateur dont la fréquence simule les mouvements non contrôlés d’un opérateur. Une cible est filmée, avec et sans la fonction de stabilisation d’image. Les deux séquences vidéo sont ensuite
analysées image par image à l’aide d’un programme développé par le laboratoire. Il détecte les mouvements parasites visibles sur les séquences avec et sans stabilisation en les comparant à l’image fixe de la cible. Les caméscopes les plus
performants atténuent fortement les conséquences des mouvements indésirables.
Qualité du viseur LCD
A l’aide d’un microscope vidéo doté d’un grossissement de 60x, on mesure le pitch (définition de l’écran) en relevant le nombre de pixels présents dans le champ du microscope.
Autonomie
Après avoir chargé chaque batterie de caméscope, les ingénieurs mesurent leur autonomie en enregistrant un chronomètre sur mini DVD-RW avec le viseur LCD allumé. Ils filment jusqu’à épuisement de la batterie. La dernière image
enregistrée avant l’extinction, permet d’obtenir la mesure de lautonomie.
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