Pour obtenir un cliché parfaitement net, il n’y a pas trente-six solutions ! Il faut soit poser l’appareil photo sur un trépied (ou sur toute surface stable), soit utiliser un temps de pose (le temps nécessaire pour que l’appareil enregistre la photo) très court… quand cela est possible. Sinon, il y a de fortes chances pour que la photo soit floue puisqu’un léger tremblement de la main peut suffire. Pour pallier cet inconvénient, il existe les fameux stabilisateurs d’image. Nous utilisons le pluriel, car il existe plusieurs technologies.Dans les petits appareils compacts, la technologie la plus couramment utilisée est la stabilisation ‘ numérique ‘. Quand l’appareil détecte un risque de bougé, il va se débrouiller pour obtenir un temps de pose court, en jouant avec la sensibilité à la lumière du capteur d’images, ce qui peut, malheureusement, dégrader la qualité de la photo (des petits points de couleurs parasites peuvent alors apparaître). Un bien pour un mal…Une autre technologie est appelée stabilisation ‘ mécanique ‘. Le capteur d’images de l’appareil est positionné sur des petits rails et peut se déplacer à la verticale et à l’horizontale en quelques centièmes de seconde à peine. Dès que l’appareil détecte le moindre mouvement, le capteur va changer de position quasiment en temps réel pour compenser le déplacement de l’appareil et ne pas décentrer l’image. Une dernière technologie existe, la stabilisation ‘ optique ‘. Ici, ce n’est pas le capteur qui se déplace, mais une lentille spéciale à l’intérieur de l’objectif. Elle compense les mouvements en recentrant limage en quasi-temps réel !
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