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Choisir sa lumière

La lumière est le point critique en studio. Pas de panique cependant, on peut aisément faire du studio avec des éclairages simples.La lumière, c’est avant tout…

La lumière est le point critique en studio. Pas de panique cependant, on peut aisément faire du studio avec des éclairages simples.La lumière, c’est avant tout une puissance lumineuse. Sans entrer dans les détails, elle s’exprime en watt (W), en joule (J) ou en nombre guide. Les éclairages continus sont moins puissants que le flash, cela peut être un critère de choix. Mais ne perdons pas de vue que la puissance coûte cher et qu’elle n’est pas toujours nécessaire, surtout si vous photographiez de petits objets, et ne voulez pas figer le mouvement ! Vous jugerez donc en fonction de vos besoins… Ensuite, il y a la qualité de la lumière : en jargon photo, la couleur dominante de votre source, la fameuse température de couleur (TC) qui s’exprime en Kelvin (K). Cette dernière a régulièrement fait le cauchemar des photographes en argentique couleur, les films de prise de vue étant calibrés pour la lumière du jour (5 500 K), ou pour la lumière tungstène 3 200 K (les fameux films T). Heureusement, le numérique nous sauve aujourd’hui dans la majorité des cas, grâce au réglage de la balance des blancs ! Ou encore en sollicitant les préréglages de votre appareil – Jour, Tungstène, Fluo, Flash, etc. -, ce qui fonctionne bien si vos éclairages sont identifiés comme étant de même nature, ou si vous optez pour un réglage manuel, le plus efficace. Comme solution d’éclairage, vous avez finalement l’embarras du choix.En lumière continue, autant vous pouvez utiliser de simples lampes de bureau, ou de petites torches bon marché, autant vous pouvez investir dans de larges sources de type tungstène ou HMI (ampoule lumière du jour). Les tubes fluorescents domestiques sont délicats à maîtriser car la lumière qu’ils produisent est de qualité très variable. En lumière éclair, vous pouvez très bien vous débrouiller avec des flashes de type cobra pour reflex numériques, non montés sur le boîtier – ce qui est appelé configuration ‘ lumière créative ‘ – ou des flashes de ‘ studio ‘, sans pour autant vous encombrer.

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Marc Lauvergnat