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Chères affiches

C’est sur son propre site Internet que ce collectionneur devenu marchand d’affiches anciennes recrute l’essentiel de sa clientèle, internationale. Dominique, 43 ans, marchand d’affiches de cinéma,…

C’est sur son propre site Internet que ce collectionneur devenu marchand d’affiches anciennes recrute l’essentiel de sa clientèle, internationale.


Dominique, 43 ans, marchand d’affiches de cinéma, MeyrarguesJe n’avais pas vingt ans quand j’ai commencé à collectionner des affiches de cinéma des années soixante ­ James Bond, la Nouvelle Vague, etc. Au bout de quinze ans, je possédais toutes les affiches des films d’Hitchcock, à
l’exception des plus coûteuses. En janvier 1994, j’ai décidé de les vendre et de créer ma petite société. Comme je suis connu (et reconnu) dans le milieu des collectionneurs, en France et à l’étranger, mon affaire a marché tout de suite. En 1999,
j’ai confié à une agence la réalisation de mon premier site, une simple carte de visite sur Internet avec une soixantaine de photos d’affiches. Deux ans plus tard, un ami a conçu la nouvelle version dont je mettais moi-même les pages HTML à jour. En
2002, j’ai créé une base de données afin de référencer mon catalogue : aujourd’hui, elle compte plus de 2 000 affiches. Plus de 1 000 coûtent moins de 200 euros, 180 valent plus de 1 000 euros. Fin 2004, j’ai renouvelé la charte
graphique et je poursuis l’enrichissement de ma base de données. Mon site est en anglais car ma clientèle est surtout américaine, anglaise ou japonaise. Il est bien référencé sur les moteurs de recherche. Je fais un peu de publicité sur deux sites
américains spécialisés, moyennant 300 dollars par an la bannière. Je n’ai pas prévu de paiement en ligne, car l’affiche de collection ne suscite pas d’achat d’impulsion : le collectionneur veut connaître le moindre détail de l’affiche convoitée
si bien que plusieurs échanges de courriels ou téléphoniques précèdent la transaction.

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Véronique Balizet