Une carte ATI X850 Pro pour 163 euros, alors que ce modèle est généralement vendu plus de 250 euros par d’autres marchands. Le site qui a proposé cette ‘ promo ‘ il y a quelque temps n’a
pas cassé ses prix : il s’est simplement trompé dans l’étiquetage de son produit. Avec l’explosion du commerce électronique, on assiste aussi à une multiplication des erreurs d’étiquette. L’année dernière, Surcouf, qui avait mis en vente pour
269 euros des PDA qui en valaient le triple, s’en était mordu les doigts. Car le marchand avait choisi de respecter le prix affiché, en livrant les clients qui avaient passé commande… au prix indiqué sur son site ! En théorie, comme nous
l’a confirmé maître Barbry du cabinet Alain Bensoussan avocats, la Loi pour la confiance dans l’économie numérique stipule que ‘ l’auteur d’une offre est engagé par celle-ci tant qu’elle accessible par voie
électronique ‘. En pratique, de nombreux marchands annulent les commandes passées par leurs clients en cas d’erreur sur l’étiquette, en arguant d’une ‘ erreur manifeste ‘. Et
malheureusement, le client qui pensait avoir fait une bonne affaire n’a d’autre choix que d’accepter ou de porter l’affaire devant les tribunaux, en allant voir son juge de proximité. Et ce dernier ne donnera raison à l’acheteur que si la mauvaise
foi du marchand peut être établie ou si le prix semble crédible, au vu des rabais consentis par le marchand sur d’autres produits… Inutile, donc, d’arpenter les galeries commerciales du Net, à la recherche d’une erreur d’étiquetage, elle ne
sera que rarement à votre bénéfice !
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