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C’est dans les vieux pots…

Hommage aux jeux de Lucas Art, Tony Tough séduit par un humour débridé, qui fait oublier son graphisme désuet.

PC
Le jeu d’aventure classique revient en force ! Tony Tough and the Night of Roasted Moths s’inspire, en leur rendant hommage, des meilleurs jeux d’aventure de type ‘ pointer-cliquer ‘ de Lucas Art, tels que Sam and Max hit the Road ou le mythique Day of the tentacle. Si le graphisme semble d’un autre âge (le titre est sorti il y a trois ans aux Etats-Unis), Tony Tough s’avère assez prenant pour passionner les nostalgiques comme les joueurs débutants. Le scénario tient sans forcer dans la poche intérieure du trench-coat de Tony, un privé à mi-chemin entre Woody Allen et Droopy. Notre héros travaille depuis dix ans sur la même enquête. Il cherche à démasquer le malfaiteur qui, chaque nuit d’Halloween, se livre à un vol massif de bonbons. Alors que Tony s’approche de la vérité, son chien Pantagruel, une espèce de chose violette et bavante, est kidnappé par le truand. Pour sauver son fidèle compagnon, Tony va devoir enquêter dans un cirque étrange, peuplé de personnages hauts en couleur. Les dialogues sont le point fort du jeu. Expert en reparties cinglantes, Tony ne rate pas une occasion de rabrouer le joueur, lâchant des : ‘ Parfois, je préférerais être aux commandes ‘, ou ‘ Il faut vraiment que vous soyez désespéré pour tenter cela. ‘ Une vraie tête à claques ! Les autres personnages surprennent aussi par leurs répliques décalées. Loufoques, les énigmes restent toutefois logiques. Les fans de jeux d’aventure nauront pas besoin de plus de dix heures pour venir à bout de Tony Tough.

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La rédaction