La messagerie
Elle a considérablement évolué. Principale nouveauté : la compatibilité avec la messagerie professionnelle Microsoft Exchange, très répandue en entreprise. La configuration d’un compte est simple : entrez e-mail professionnel, nom d’utilisateur, mot de passe et adresse Internet du serveur Exchange de votre entreprise pour que la connexion s’enclenche. Reste ensuite à choisir les informations à synchroniser en temps réel (mode Push) : messages, contacts et calendrier. Dommage que l’iPhone ne gère qu’un seul agenda et carnet d’adresses. Pro ou perso, il faudra choisir… ou tout unifier. Le mode Push est vraiment agréable à l’usage : les messages arrivent simultanément sur votre PC et votre iPhone et la moindre modification est automatiquement prise en compte. Vous pouvez aussi recevoir et accepter des invitations par e-mail, mais pas en envoyer. Du côté de la messagerie personnelle, peu de nouveautés. On citera juste la possibilité de choisir l’adresse e-mail d’envoi lorsqu’on a plusieurs comptes et la sélection en masse de messages pour les trier ou les supprimer. En revanche, toujours pas d’antispam…
Les logiciels
Il est enfin possible d’installer des applications ! Une pression sur l’icône App Store et vous accédez à un espace de téléchargement dédié. Ce dernier compte environ mille logiciels gratuits ou payants : de la bureautique aux jeux vidéo en passant par les utilitaires, il y en a pour tous les goûts ! Parmi les plus populaires, citons Remote (l’iPhone devient télécommande lorsque vous écoutez de la musique avec iTunes sur votre PC), Facebook, Super Monkey Ball (jeu payant qui utilise l’accéléromètre de l’iPhone), Tris (version gratuite de Tetris), Shazam (service de reconnaissance musicale, voir l’Oi n?’ 208 p. 146), Truphone (logiciel de VoIP) ou encore Crash Bandicoot Nitro Kart3D (jeu de kart payant). La désinstallation d’une application est moins intuitive : pressez sur son icône pendant deux secondes avant de confirmer sa suppression.
La compatibilité 3G
Le passage de la technologie Edge (ou 2,75G, 384 kbit/s) au HSDPA (ou 3,5G, 7,2 Mbit/s) offre un vrai confort de navigation. Les pages s’affichent deux à trois fois plus rapidement dans Safari. La mise à l’échelle automatique est efficace et la navigation au(x) doigt(s) déplacement, zoom…, très agréable. On utilise de plus en plus son mobile pour consulter Internet. Mais quelques défauts peuvent toutefois agacer au quotidien. Tout d’abord, l’iPhone n’affiche toujours pas les pages Web conçues en Flash, technologie pourtant omniprésente sur Internet. D’autre part, l’autonomie de sa batterie est vraiment limite. L’utilisateur moyen devrait atteindre laborieusement les deux jours sans recharger. La technologie 3G consomme plus d’électricité que l’Edge, mais, en réglant intelligemment votre mobile (arrêt du service de localisation, désactivation du Wi-Fi, mise en veille, luminosité, Bluetooth, etc.), vous ménagerez sensiblement la batterie. Enfin, signalons qu’Apple a diminué la puissance de la batterie (1 150 mAh, contre 1 400 mAh pour l’iPhone Edge).
La géolocalisation
L’iPhone 3G embarque une puce A-GPS. Dans le logiciel Plans, celle-ci permet à l’appareil de vous situer précisément et quasi instantanément sur une carte Google Maps (plan de ville ou image satellite, au choix). Pratique quand on est perdu ou qu’on cherche, par exemple, une station-service en rase campagne. Plans sait aussi vous informer en temps réel sur les conditions de circulation. Mais, si le logiciel peut vous établir un trajet entre un point de départ et un point de destination, il est incapable de vous guider vocalement et affiche en permanence le nord en haut. Il ne faut donc pas espérer utiliser l’iPhone comme GPS autonome dans votre voiture. Il faudra attendre qu’Apple ou un éditeur tiers développe un logiciel spécifique pour l’iPhone 3G. En attendant, ce mobile vous servira à vous repérer en ville que ce soit en France ou à l’étranger. Un bon GPS d’appoint, mais pas plus !
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