Les performances d’une carte graphique dépendent avant tout de la puissance de son processeur (qui n’est pas celui du micro, précisons-le). Les joueurs seront sans doute les plus attentifs au choix d’une carte dont dépend la fluidité
d’affichage et le confort visuel de leurs jeux. Si vous n’êtes pas un fana du joystick, passez votre chemin : vous ne gagnerez rien à changer ce composant.Vous voulez vraiment passer à la vitesse supérieure ? Il devrait être assez simple de choisir, puisqu’il n’existe plus que deux fabricants de puces graphiques, ATI et nVidia. Mais encore faut-il s’y retrouver dans les multiples
versions de leurs puces. La hiérarchie actuelle des processeurs graphiques les plus performants peut s’établir comme suit.En tête de peloton, on trouve le Radeon 9800 Pro d’ATI, précédant d’une courte tête le GeForce FX 5900 Ultra. Mais les cartes qui en sont équipées sont horriblement chères : près de 400 euros
(2 625 francs) pour la première, et plus de 500 euros (3 280 francs) pour la seconde.Pour ne pas se ruiner, mieux vaut se tourner vers une carte avec chip ATI Radeon 9600 ou GeForce FX 5600 (ou 5600 Ultra). Ces derniers sont à peine moins performants, et les prix de leurs cartes se situent
entre 140 euros (918 francs) et 220 euros (1 443 francs). Dépenser encore moins, c’est possible en choisissant une carte avec puce Radeon 9200 ou GeForce FX 5200 : les moins chères valent environ
75 euros (492 francs).
La mémoire vidéo
Une fois déterminé le type de puce, il vous faudra choisir une carte. ATI et nVidia, en effet, vendent leurs puces à des constructeurs de cartes qui ajoutent d’autres éléments dont le principal est la mémoire vidéo. Il s’agit presque
toujours de mémoire SDRam-DDR. Evitez les cartes anciennes avec de la SDRam : leurs performances seront considérablement réduites.Le point crucial est la taille de cette mémoire. Les cartes sont livrées avec 64, 128 ou 256 Mo, le prix suivant la même progression. Or, mesurées par notre labo, les performances d’une carte graphique équipée de 64 Mo, puis
de 128 Mo de mémoire vidéo, se sont révélées identiques. Avec un bémol, cependant : une grande quantité de mémoire améliore certains effets 3D comme l’anti-crénelage (anti-aliasing). En effet, ce procédé, qui
lisse le contour des images, est gourmand en mémoire vidéo.
L’acquisition vidéo
Les constructeurs ajoutent d’autres éléments, en particulier des connecteurs. Cela concerne surtout l’acquisition vidéo qui permet d’enregistrer des images d’une télé ou d’un caméscope analogique et, en sens inverse, d’envoyer des
images provenant du PC vers une télé ou un magnétoscope. Ces possibilités sont indiquées dans le nom des cartes par les mentions ViVo (pour Vidéo-in et Vidéo-out) chez nVidia et VidéoSuite chez Asus.En ce qui concerne les Puce ATI, il vous faudra acquérir une carte de la série All-in-Wonder pour en profiter. Certaines de ces cartes vont même jusqu’à ajouter un tuner TV.
La compatibilité
Enfin et surtout, il vous faudra choisir en fonction de votre micro. Pour un PC de moins de deux ans, pas de problème. S’il est plus ancien, le risque concerne la compatibilité avec Windows. En effet, certaines cartes récentes sont
ignorées par Windows 98. Si votre PC est encore plus ancien (plus de quatre ans), il vous faudra prendre garde à la vitesse de votre processeur. Avec une fréquence inférieure à 500 MHz, une carte de dernière génération fonctionnera mal. En
clair, laissez tomber, le bénéfice est nul. Reste le problème de l’AGP. Si votre PC, trop ancien ou d’entrée de gamme, ne dispose pas de ce type de connecteur, il vous reste la possibilité d’opter pour une carte graphique qui s’enfiche sur un
connecteur PCI. Les constructeurs commercialisent des versions PCI de leurs cartes, mais leurs performances sont forcément moins bonnes que celles de leurs équivalents pour connecteur AGP.
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