En concert, le portrait serré est assurément l’exercice le plus difficile à pratiquer. Pour réussir vos images, une parfaite maîtrise technique de votre matériel s’avère nécessaire.Si…
En concert, le portrait serré est assurément l’exercice le plus difficile à pratiquer. Pour réussir vos images, une parfaite maîtrise technique de votre matériel s’avère nécessaire.Si celui-ci dispose d’un stabilisateur d’image, activez-le systématiquement. À pleine focale, vous gagnerez ainsi en vitesse. En revanche, évitez de régler la sensibilité au-delà de 800 ISO, même si votre appareil l’autorise. Le bruit numérique généré par la montée en sensibilité s’accorde assez peu avec la texture de la peau. Auquel cas, vous serez contraint de passer vos images en noir et blanc afin d’atténuer le rendu quelque peu aléatoire des tons chair. Osez plutôt les vitesses lentes et apprenez à retenir votre respiration au moment de déclencher. Vous limiterez ainsi les risques de flou de bougé. Plus que jamais, le mode Rafale peut vous être d’une aide précieuse. Mais inutile de mitrailler. Privilégiez les rafales sur trois voire quatre images. Si la première est floue, les suivantes gagneront inévitablement en netteté, le doigt restant immobile sur le déclencheur. En outre, vous augmentez vos chances de capturer une expression intéressante.
Attendre la bonne lumière
Sur scène, le rythme est souvent soutenu. Les occasions manquées sont donc légion et votre réactivité est mise à rude épreuve. La patience est néanmoins reine dès qu’il s’agit de capter un regard. Si la lumière est changeante, prenez le temps de l’analyser. Les couleurs trop claires ont tendance à brûler les visages. Attendez plutôt qu’une couleur plus chaude et moins intense vienne caresser la figure de l’artiste. Vous ferez ainsi davantage ressortir le grain de la peau. Si la lumière se révèle bien trop faible, deux solutions s’offrent à vous. Soit vous choisissez une vitesse rapide et tentez alors de négocier un clair-obscur bien contrasté, soit vous conservez une vitesse lente afin de créer un flou harmonieux. Cette seconde option offre de bien meilleurs résultats en dézoomant légèrement afin d’intégrer dans le cadre un jeu de mouvement des cheveux ou d’une main par exemple.