Le bridge ‘ grand public ‘ Sony commençait à se faire attendre. Face une concurrence déjà bien en place et équipé du même capteur 5 mégapixels, qu’apporte-t-il de neuf ? À l’instar des récents Canon S2 IS et Panasonic FZ20, le Sony H1 est équipé d’un zoom d’amplitude record (12x) doublé d’un stabilisateur optique.Nous ne le répéterons jamais assez, ce dernier s’avère quasi indispensable pour assurer la netteté des images prises au téléobjectif. Un très bon point, donc. Le Sony est en revanche le premier à disposer d’un écran d’une telle surface : 6,35 cm, c’est très confortable, même si notre enthousiasme est nuancé par la précision insuffisante et les réflexions parasites dont il pâtit. Comme sur de nombreux bridges, la piètre qualité du viseur est dissuasive. Heureusement, l’architecture du boîtier est très bien pensée, et la prise en main est sûre et confortable. Le contrôle du zoom est très fluide et absolument silencieux. Un bémol cependant sur la qualité de construction inégale, qui sent un peu l’économie de moyens. L’interface est claire, on apprécie les touches de raccourcis, et les menus Sony sont comme toujours un modèle de fonctionnalité. Les photographes exigeants trouveront de nombreuses fonctions avancées (mesure de lumière, mise au point), même s’ils pourront regretter l’absence d’enregistrement en Raw ou de réglage personnalisé. De même, Sony aurait pu prévoir le redressement automatique des vues verticales à la lecture. Question nervosité, le H1 se montre toujours disponible. Seules les rafales sont un peu limitées avec trois images d’affilée seulement. Les photos sont très correctes grâce à la bonne qualité de l’optique, entachée cependant d’aberrations chromatiques en grand-angle venant ‘ polluer ‘ les détails. De son côté, le capteur, en dépit d’un traitement particulier (adjonction de microlentilles devant chaque pixel pour augmenter la sensibilité), manque de dynamique. Il produit des images trop contrastées et le bruit est marqué à 400 ISO.
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