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Boîtes à sons et à images

Plus polyvalents que les modèles externes classiques, les disques durs multimédias savent stocker toutes sortes de fichiers, mais aussi, et surtout, lire des vidéos, des photos et des musiques quand on les branche sur le téléviseur ou
la chaîne du salon.

Ces disques durs externes ne sont pas comme les autres. Au premier abord, ils ressemblent aux modèles traditionnels, que l’on branche sur ordinateur pour en augmenter la capacité de stockage. Mais les treize modèles de notre sélection
font bien plus que de stocker des dossiers et fichiers numériques. Ils donnent en fait le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’ils sont reliés à un téléviseur, voire à un système home cinéma.

Les nouveaux juke-box audio-vidéo de salon

Car ces disques sont équipés, d’une part, de prises audio et vidéo (qui permettent de les relier à un téléviseur ou à une chaîne hi-fi) et, d’autre part, d’un circuit électronique spécialisé, qui les rend capables de lire les
principaux types de fichiers multimédias ! Ceux-ci sont transférés à partir de l’Explorateur de Windows, lorsque le disque est relié en USB (ou, dans certains cas, en FireWire) à un PC. Quelques modèles peuvent même être connectés à un réseau
local et lire les fichiers stockés sur l’ordinateur du réseau. Mais, pour la majorité des modèles, il faut effectuer des allers-retours entre le bureau et le salon pour transférer de nouveaux fichiers multimédias sur le disque dur de l’appareil. Une
fois branché sur un téléviseur, chaque disque affiche une interface, plus ou moins réussie, présentant la liste des fichiers audio, vidéo et photo reconnus. Tous les modèles sont d’ailleurs livrés avec une télécommande servant à parcourir ce
répertoire et à piloter la lecture des fichiers. De fait, les disques durs multimédias ressemblent aux lecteurs de DVD de salon compatibles DivX. Très proches dans leur fonctionnement, ils affichent une interface similaire sur l’écran du téléviseur
et, surtout, s’appuient sur le même type de circuit de décodage. Les composants utilisés dans les modèles de notre sélection proviennent de trois constructeurs spécialisés (ESS, Sigma Designs et Unibrain) ; et comme pour les platines DivX, ce
sont ces circuits qui déterminent les possibilités en lecture audio et vidéo. Ainsi, les modèles à puce Sigma Designs gèrent l’affichage sur des écrans HD, y compris à la définition la plus élevée (1 920 x 1 080 points) ;
cependant, ils ne décodent pas les vidéos en haute définition (à l’exception de notre vainqueur, équipé d’une puce différente conçue pour la HD), mais ils peuvent améliorer la qualité d’affichage des séquences en définition standard
(720 x 576 points et moins). Les modèles à puce ESS prennent en charge les vidéos créées avec le codec DivX 6 (ce qui n’est pas toujours le cas de leurs rivaux à puce Sigma Designs) ; en revanche, leurs menus (qui dépendent aussi de
la puce employée) sont peu pratiques et souvent spartiates. Une petite subtilité : deux modèles sont dotés d’une puce Unibrain, mais celle-ci n’est qu’un clone d’un composant Sigma Designs… A noter que Mediatek et Zoran, dont les
circuits de décodage équipent de nombreux lecteurs de DVD-DivX de salon, sont absents de notre sélection.Comme les disques durs traditionnels, les disques multimédias existent en plusieurs tailles. Les modèles sédentaires embarquent une unité de stockage de 3,5 pouces, de grosse capacité (jusqu’à 750 Go), ce qui les rend assez
lourds : de 1 à 2 kg. Les modèles ‘ portables ‘ ne pèsent que 200 g environ et abritent un disque plus petit (2,5 pouces), mais de capacité moindre (de 40 à 120 Go). Détail
sympathique : sur beaucoup d’appareils, on peut facilement changer le disque, pour le remplacer par un modèle de plus grosse capacité ; de nombreux modes d’emploi détaillent cette manipulation.

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Christophe Gauthier