Outil de précision longtemps réservé aux professionnels, le scanner film se démocratise depuis peu. Plustek va encore plus loin en proposant un modèle à 199 euros. À ce prix, les fonctions et la finition sont réduites au strict minimum : la suppression des poussières est uniquement assurée via le logiciel, et non par lecture infrarouge, plus efficace, comme sur les modèles supérieurs. L’appareil est une simple boîte grise percée de deux fentes, dans lesquelles on fait glisser le passe-vue adéquat (négatif ou diapo, les deux sont fournis). L’absence de motorisation rend impossible le scan automatique par lots : très fastidieux pour les grandes quantités. Les supports n’acceptent pas de vues de format supérieur au 24 x 36, comme les formats panoramiques. La touche Quickview enclenche le pilote du constructeur, simple et rapide à défaut d’être réellement intuitif.La qualité d’image obtenue est alors très médiocre, aussi bien en mode auto qu’en manuel, les quelques réglages disponibles (contraste, luminosité, gamma) n’étant pas simulés fidèlement par l’aperçu. Heureusement, une pression sur la touche Intelliscan ouvre l’application SilverFast, référence chez les scannéristes professionnels, que le fabricant a eu la bonne idée d’inclure. Son pilotage nécessite un peu d’expérience, mais la souplesse des réglages est accrue. On peut alors exploiter l’appareil au maximum de ses capacités et l’on est surpris par la qualité et la précision des scans. Même si le temps de numérisation annoncé à 48 s pour 3 200 dpi s’avère le double dans la pratique, il reste tout de même honorable.
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