Les tenants du format vidéo haute définition HD-DVD viennent de jeter l’éponge. Les acheteurs hâtifs de platines et de disques n’ont plus qu’à remiser leurs matériels flambant neufs au grenier. C’est dit,
l’avenir s’ouvre à son challenger, le Blu-ray. L’industrie du cinéma peut désormais inonder le marché avec ces nouveaux supports offrant des images qui en jettent plein la vue sur des écrans plats parsemés de millions de
pixels.Cependant, il reste un problème à régler, celui du prix exorbitant des disques. C’est à se demander si les industriels vivent dans le monde de tous les jours, et s’ils savent que les consommateurs ne sont pas obligés
d’acheter leurs produits. Aujourd’hui, le prix moyen d’un Blu-ray est de 29,99 euros. Ça fait cher la séance. Tiens, c’est aussi le coût d’un abonnement à l’Internet illimité, la télé et le téléphone…
par mois !On peut me répondre que je compare des choux et des carottes. C’est volontaire, et le prix et les services justifient la comparaison. Surtout, je m’en tiens au fait que dans le cas des choux (les disques Blu-ray), je ne
vais pas manger le même légume pendant un mois (pour 29,99 euros), alors que j’ai la possibilité de choisir et de déguster autant de légumes que je veux avec un forfait Internet+TV. Il paraît même qu’il faut manger cinq légumes ou
fruits par jour pour rester en forme…(*) rédacteur en chef
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